lundi 30 décembre 2013
mercredi 18 décembre 2013
Chloe Martini - Reborn EP (2013)
C'est sur le toujours très bon
site Rappamelo que je suis tombé sur cet EP de Chloe Martini, Reborn. Ce
dernier étant sorti sur le label Mellow Orange (où le producteur Freddie
Joachim a sorti quelques unes de ses perles également), on pouvait s'attendre à
quelque chose d'intéressant.
Et en effet, cette beatmaker
polonaise d'à peine 20 ans nous a concocté ici la bande-son idéale pour notre
soirée au coin du feu : des pistes de Hip Hop instrumental très posé, avec une
touche d'Électronique et un brin de Soul.; le tout parsemé de quelques vocaux
féminins.
Tout ça est très sympathique,
ma foi, il ne reste plus qu'à suivre ses
futurs travaux et voir ce qu'elle pourra offrir sur un long format.
Car oui, nous n'avons malheureusement
droit qu'à trois morceaux plus un remix, mais c'est gratuit
donc ne boudons pas notre plaisir :)
P.S. : Belle pochette "cosmique", à
l'image de la musique.
Edit du 31/12 : J'ai remplacé le lecteur SoundCloud par celui de Bandcamp.
Edit du 31/12 : J'ai remplacé le lecteur SoundCloud par celui de Bandcamp.
Suzi Analogue - We cannot hide (prod Ohbliv)
"We cannot hide", présente sur la "Nnxtape" de Suzi Analogue, sortie en 2010. Sur ce vrai/faux album, Suzi vole des instrus de supers producteurs allant d'Ohbliv ici présent à Ta'raach.
Je suis retombé sur cette track pas plus tard qu'hier et j'me suis dit que ce serait pas mal de rebalançer tout ça.
lundi 16 décembre 2013
7 days of Funk (Snoopzilla & Dâm-Funk) - 7 days of Funk (2013)
"Modern funk",
"boogie funk", "future funk", autant de termes pouvant
qualifier le Hip Hop instrumental mutant du producteur Dâm-Funk. Et sachant ce que l'illustre
Snoop Dogg a fait aux côtés de Dr. Dre à l'époque des albums
"The Chronic" et "Doggystyle", il était logique, même si
utopique, que ces deux artistes voient leurs routes se croiser.
C'est désormais chose faite,
et ce qui en résulte est exactement à l'image de ce qu'on aurait pu attendre
d'une telle collaboration : du parfait "G-Funk 2.0", pour reprendre
une expression que j'ai vue sur le net.
Ici, "Snoopzilla"
(c'est son pseudo pour ce projet) chante et chantonne plus qu'il ne rappe, mais à aucun
moment ça ne nous gêne; en bon crooner west-coastien qu'il est. Le désormais
tube Faden Away est là pour le
démontrer... on peut y entendre des synthés ravageurs et une caisse claire qui
claque comme jamais, pour notre plus grand plaisir. Mention spéciale à I'll Be
There 4U également !
Que nous manque t-il pour que
ce soit irréprochable ? Eh bien des invités bien choisis. Comme Kurupt, le
Dogg Pound (hélas présent sur le morceau bonus) et enfin l'ex chanteur du
groupe Slave : Steve Arrington... avec qui Dâm-Funk avait réalisé le disque Higher
dernièrement.
Seul reproche : tout ça est beaucoup trop court ! Normal me direz-vous : c'est un EP... Oui mais il n'empêche que l'on en redemande. On espère une suite pour ce nouveau duo...?
Seul reproche : tout ça est beaucoup trop court ! Normal me direz-vous : c'est un EP... Oui mais il n'empêche que l'on en redemande. On espère une suite pour ce nouveau duo...?
Je vous ai mis la version
iTunes avec un second morceau bonus : High Wit' Me; bonne écoute :)
Mot de passe pour extraire l'archive : cs_75_v
01 - Hit Da Pavement
02 - Let It Go
03 - Faden Away
04 - 1Question? (feat. Steve Arrington)
05 - Ride (feat. Kurupt)
06 - Do My Thang
07 - I'll Be There 4U
08 - Systamatic (feat. Tha Dogg Pound) [Bonus Track]
09 - High Wit' Me [Bonus Track]
dimanche 15 décembre 2013
Le Sampler/Samplé du Dimanche...
Aujourd'hui, bim, petit retour en 1974 pour retrouver plus ou moins Lino Ventura, à l'affiche du film "Les durs", co-production italo-franco-américaine réalisée par Duccio Tessari. L'important ici pour nous est de retrouver Isaac Hayes en tant que producteur de la bande originale: il y signe justement l'un des ses meilleurs morceaux à savoir "Hung up on my baby" qui devient de suite un classique. À noter également qu'Isaac tient un des premiers rôles, aux côtés de Fred Williamson.
"Hung up on my baby" est remise au goût du jour par les Geto Boys (groupe dont est issu le rappeur Scarface) en 1991 sur le titre "Mind playing tricks on me", présente sur l'album "We can't be stopped" et également présente sur la bande originale du jeu Gran Theft Auto 5. Le son est réutilisé quasiment tel quel, mais là encore, il est devenu rapidement un classique du Rap.
Bon dimanche à toutes et à tous ;)
jeudi 12 décembre 2013
Ohbliv - 3_4 13 (2013)
Dernière sortie d'Ohbliv, maître HipHop instrumentale; cette fois-ci il donne clairement dans le vintage, avec ces instrus résolument Funky 80. C'est court, affreusement court même, mais c'est du très lourd.
Bonne écoute ;)
Dj Skarface - MadDILLAiny (2013)
Au hasard de mes clics sur le net, je suis tombé sur cette tape d'un certain DJ Skarface.
Le principe est celui du mashup : confronter les acapellas d'un album bien connu aux instrumentaux d'un autre album célèbre. En l'occurrence, il a eu l'idée toute simple mais efficace de remixer le fameux Madvillainy de Madlib et MF DOOM avec des beats de feu J Dilla.
Je ne pense pas trop me tromper si je dis que ça fonctionne plutôt bien, le gars sait choisir les éléments qui vont bien ensemble par exemple.
Pas besoin d'en dire plus, vous en savez assez pour cliquer sur Play ! Et la cerise sur le gâteau : c'est téléchargeable via le SoundCloud :)
[Lâché par Jyuza & Cheeks]
[Lâché par Jyuza & Cheeks]
1 - Intro
2 - Raid in the funke
3 - America's coldonit
4 - Operation runnin
5 - Strange and shit
6 - Figaro=Won't do
7 - Meat player
8 - Wild eye
9 - Shadows of nasty
10 - My geek Ffolder
11 - Hardwaves hustle
Libellés :
Dj Skarface,
J Dilla,
Jay Dee,
Madlib,
Madvillain,
MF Doom
mardi 10 décembre 2013
jeudi 5 décembre 2013
Shape of Broads Minds - Stiff robots & drunken horses (2007)
Très discret depuis quelques temps, Jneiro Jarel nous a quand même sorti cette bombe à l'époque...
mardi 3 décembre 2013
Daz-Ini & Tismé - Dream Big (2013)
Ambiances spatiales pour Rap terrestres, voilà comment résumer en peu de mots le grand et beau projet "Dream Big", initié par Tismé et Daz-Ini.
On repart sur les mêmes bases de l'Ep sorti un an plus tôt et on agrémente le tout d'un hargne plus forte encore et des invités toujours plus prestigieux (Moka Only, Rootsword, Connie ou encore Vicelow pour ne citer qu'eux) et cela donne l'un des sorties les plus déroutantes de cette fin d'année.
C'est un album un peu construis comme une fête où l'ambiance monterait crescendo pour atteindre son point culminant à "Cosmic fever" avant l'épilogue des "(...)Nuages".
Vous y trouverez un excellent compris entre paroles et musiques; ici, l'un est n'est pas seulement au service de l'autre mais se soutiennent et se complètent de manière limpide. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai écouté l'album de A à Z, y compris les pistes qui ne me parlaient pas plus que ça musicalement, car les paroles vous happent totalement.
Un album, riche, positif, qui, pour le coup, donne au projet "Dream Big" des allures de voyage aérien où la seule consigne de bord serait sky is the limit...
Mais au risque de vraiment me répéter, pas sur que le public suive forcément...
jeudi 28 novembre 2013
MED, Blu & Madlib - The Buzz (2013)
Bonjour à tous et à toutes ! Me revoilà pour une chro du nouvel EP de MED, Blu et Madlib.
Ce trio alléchant avait déjà sorti leur Burgundy EP
en février et ils récidivent ici avec The Buzz, entièrement produit par
Madlib donc.
On appuie sur Play et une voix nous semble familière
si l'on a écouté l'album A Strange Arrangement sorti en 2009 ou bien encore son
dernier LP Where Does This Door Go fraîchement sorti. Je veux bien sûr parler de Mayer
Hawthorne, le petit blanc chanteur de Soul à l'ancienne de chez Stones Throw.
On le retrouve ainsi pour un featuring éponyme très réussi. Autre apparition
intéressante : Dâm-Funk sur Peroxide.
Les deux morceaux ont leur version instrumentale
(c'est Madlib, quand même); et on a même droit à un "bonus beat" qui
fait la part belle aux samples vocaux assez goûteux, mais qui est assez court aussi.
Pas très grave, avec la série des Beat Konducta nous sommes habitués à ce
détail.
Les MC's ? Eh bien ils se complètent très bien,
c'est un peu une combinaison (plus si) inattendue que d'entendre le vétéran de
Stones Throw et le rappeur estampillé "lo-fi" rapper ensemble mais ça
fonctionne très bien.
Allez, bonne écoute comme on dit. :)
Édit de 2017: le lien pour l'ep est crevé, donc voici celui de l'album.
01 - The Buzz (feat. Mayer Hawthorne)
01 - The Buzz (feat. Mayer Hawthorne)
02 - The Buzz (feat. Mayer Hawthorne) [Radio]
03 - The Buzz (feat. Mayer Hawthorne) [Instrumental]
04 - God's Arrival (Bonus Beat)
05 - Peroxide (feat. Dam-Funk)
06 - Peroxide (feat. Dam-Funk) [Radio]
07 - Peroxide (feat. Dam-Funk) [Instrumental]
08 - Peroxide (feat. Dam-Funk) [A-Cappella]
lundi 25 novembre 2013
dimanche 24 novembre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
Il y a énormément à dire sur le choix des samples de Jay Dee, sur son travail sur ses derniers et surtout sur la capacité qu'il a avait a créer chez celui qui écoute sa musique, l'envie justement, de découvrir le travail du samplé; au même titre que chaque grands producteurs, on s'entend...
Ici, Jay Dee revisite Joe Pass, génie de la guitare classique et son titre "Daquilo que eu sei", présente sur l'album "Whitestone" sorti 1978.
La track de Dilla nommée "Earl" se trouve elle sur "Vintage", gros album à boucles tant apprécié par les amateurs d'instrumentales.
Au risque de me répété, d'un génie à un autre...
lundi 18 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
C'est toujours un exploit de trouver un sample de Kan Kick et à forte raison(s) celui-ci car, un doute persiste toujours sur l'authentique version utilisée pour "Monk clap" présente sur l'album "Rummage to royalty". En effet, "Le temps des fleurs" ou "Dorogoï dlinnoïou" dans sa version originale a connu énormément d’interprètes, dont Dalida (que j'ai choisi de prendre comme base).
Il y a un doute, jusqu'à que Kan Kick lui-même nous dise quelle version il a samplé...
Bon dimanche à tous ;)
mercredi 13 novembre 2013
vendredi 8 novembre 2013
Dream Big - Feel free to Dream Big (2012)
Daz-Ini et son acolyte Tismé remettent le couvert en cette fin d'année et pousse haut, très haut même leur nouveau projet nommé sobrement "Dream Big".
Petit retour en arrière: au mois de Septembre 2012 sortait donc "Feel free to Dream Big", sorte de E.P. en attendant l'album, le tout ponctué de teasers vidéos.
Suis-je objectif quand je vous dis que j'ai beaucoup aimé ? J'ai pas l’impression nan...
En revanche sachez que cet E.P respire le HipHop (pardonnez ce pléonasme) en ce sens qu'on y trouve du Beat Box, de la compo, du sampling et surtout cette communication à base de petites vidéos dans l'esprit résolument à l'ancienne: bras en l'air, montées de genoux, hochement de têtes en veux-tu en voilà... à la limite, il manquait juste du sépia ou le traditionnel noir et blanc. C'est un projet très visuel, en témoignent les covers.
Tismé, ici, assure des prod très jolies, mais quand on est coutumier du bonhomme, ce n'est pas étonnant. Je n'adhère pas à toutes les instrumentales, mais celles que je trouve vraiment lourdes, le sont. Plus ça va, plus il réussi à produire la musique qui le caractérise vraiment: on (re)sent beaucoup moins que par le passé ses influences et on commence à reconnaître sa patte plus facilement.
Côté Rap, Daz pose toujours avec la même énergie, la même technique et peut-être (même) mieux qu'avant. La plume affûtée comme jamais, connectée directement à sa langue déjà bien pendue sublime les instrus de Tismé. On apprécie aussi les featurings agréablement dans le ton.
Le point culminant de cet E.P. reste (pour moi) "Get up", sorte de réunion de kickeurs où tous regardent et shootent dans le même sens, c'est à dire dans nos oreilles. Les mc présents sur cette track sont Ottelo, Deeway Malone, BlackkShadow, Afroriginal Mc qui forme DB Fam, Yo. K et bien sûr Tismé et Daz-Ini.
Ça laisse présager de jolies choses quant à l'album. Un titre est déjà écoutable sur le bandclamp du binôme, il s'agit de "Bouge", sur lequel feate ('scusez l’anglicisme) Vicelow (ex Saïan et actuel (?) OFX).
Cependant une grosse interrogation se pose: le public français est-il prêt pour ce genre de projets, à la fois innovants dans le fond et la forme ? Début de réponse le Mardi 12 Novembre ;)
jeudi 7 novembre 2013
Nottz - Shine so brite (2010)
Un cas d'école pour moi: passé totalement au travers de cette sortie 3 ans auparavant, je viens d'acquérir le vinyle de manière très chanceuse et la face A se termine par "Shine so brite" très Jaydeesant...
Et à voir le clip, ce n'est pas étonnant.
Présente donc sur l'album "You need this music" sorti en 2010.
lundi 4 novembre 2013
dimanche 3 novembre 2013
Le Sampler/Samplé du Dimanche
Allez, celui-ci est tellement bon qu'il n'a pas besoin (ou presque) de légende(s): Eddie Kendricks en '78 sur l'album "Goin' up in smoke".
Bon Dimanche à tous ;)
jeudi 31 octobre 2013
Dillon Cooper - Cozmik (2013) + Introduction de "La Classe biberon" (?)
Ça fait déjà presque 2 ans qu'on en parle, nous avons déjà ici posté une de ses vidéos, voilà maintenant sa mixtape. Alors c'est vrai que l'on entendu pas mal de choses sur le gars: nouveau Mos Def, meilleur rappeur de ces 10 dernières années, il va enterrer tous les faux mc, j'en passe et des meilleures, sachez, que ce n'est pas loin de la vérité. Il y a un réel talent ici et surtout une réelle volonté de ne pas absolument coller à l'époque musicale, je m'explique: lui et d'autres dont Joey Bada$$ dont nous reparlerons très prochainement ont cette approche HipHop qui se situe musicalement au niveau des dernières productions d'un K-Def avec toute la communication façon 3ième millénaire propre à notre époque; postant leur gueule un peu partout sur les réseaux sociaux, clippant à tout va (et de fort belle manière) mais surtout en donnant l'image de p'tit gars tranquilles. On est donc loin de l'image ghetto véhiculée par les artistes 20 ans en arrière et loin aussi de celle donnée par tous les nouveaux parrains du Rap que sont les Rick Ross, Kanye West, Rocko, Lil' Wayne et... bah tous les autres qui n'ont pas leur place sur 3H.
Ces dernières années, on nous a beaucoup dit "voilà le renouveau du Rap", mais la plupart du temps les mecs se sont essoufflés ou alors sont tombés dans la facilité. Ici, j'ai le sentiment que sur la durée nous aurons sûrement l'occasion d'assister l'émergence de peut-être, un second "Âge d'or" du Rap. Alors, je peux me tromper et surtout loin de moi l'idée de jouer le mec au discours épique, mais si on la chance d'assister à la naissance de quelque chose, il serait dommage de ne pas y prêter attention.
Je poste la mixtape de D.C. d'abord car elle plutôt bien enregistrée et surtout le format ne fait pas vraiment tape; les ricains sont très forts pour nous sortir des produits "hostés" par des Dj sur lesquels les mecs crient en début de morceaux, avant les refrains et en fin de track pour nous rappeler que ce n'est pas un album, qu'il est en préparation, mais que c'est chaud blablabla. "Cozmik" à la limite fait même figure de (presque) premier album tellement tout coule bien. Même si quelque chose me dérange dans sa voix, je reconnais la technique, le débit qu'il met et surtout le gros effort d'écriture.
Après il est clair que c'est facile d'aller puiser dans le répertoire des Golden Years et prendre quelques instrus ici et là rapper dessus, mais faut reconnaître que sur "Survival of the fittest", bah c'est sublime, quoi.
Après ce qui me fait peur, c'est qu'avec le peu de considération qu'ont les mass-médias pour le Rap underground, Dillon ne décide de sortir que des sons comme les pistes 11 à 16 qui sont clairement le genre de Rap avec lequel a du mal la plupart des lecteurs d'HipHop Hourra.
L'avenir nous le dira mais une chose est sûre, Dillon Cooper a l'avenir devant lui.
Joey Bada$$ - Waves (2012)
Voilà, une fois de plus j'arrive en retard: encore un nouveau mc issu de cette classe biberon, un peu à la Dillon Cooper. Joey Bada$$, p'tit gars né en 1995... Production Freddie Joachim et après 3 mixtapes (on va essayer des les poster ici d'ailleurs) et 2 albums avec son groupe (Pro Era), le p'tit nous prépare un album avec comme prodos Pete Rock, Q-Tip et Primo: rien que ça !!!!
lundi 28 octobre 2013
dimanche 27 octobre 2013
Le Sampler/Samplé du Dimanche...
Aller, aujourd'hui on va parler un peu de Jay Dee, mais pas beaucoup: juste le temps de rappeler que sur l'album "Yancey boys", où on laisse son petit frère rapper sur ses sons, la superbe piste "Sounds like love" sample proprement le "See you later" de Flip Nunez.
Sur Joseph "Flip" Nunez, malheureusement peu d'infos circulent, jazzman de son vivant il laisse une œuvre relativement intéressante. L'album dont est tirée "See you later" se nomme "My own time and space" et est sorti en 1976.
Ce qui marrant à savoir, c'est que ce son a été samplé énormément: en rédigeant ce petit poste, je me rends compte que Kan Kick l'a aussi samplé pour la track "Don't lock my heart away"; une courte portion, mais samplée quand même.
mardi 22 octobre 2013
CM Jones - Perfect hand off (2013)
Hoplà, encore une jolie histoire du net comme on les aime: Dj Creestal, prodo marseillais capte MoShadee, lyriciste issu du New Jersey et forment CM Jones.
Joli taf de production même si certains sons bénéficient de samples utilisés et réutilisés, mais bon, quand c'est fait proprement... Au niveau du mic, si sur les premiers sons on est pas tout de suite conquis, force est de constater que MoShadee se débrouille très bien.
Bref, "Perfect hand off", c'est 19 titres qui valent le détour agrémentés de petites interludes qui créent un ensemble vraiment cohérent: l'album n'est plus tout jeune, étant sorti officiellement en Juin de cette année, mais mieux vaut tard que jamais (+ en cadeau leur 1er Ep).
Bonne écoute à tous ;)
lundi 21 octobre 2013
Kev Brown - Brazil dedication
Il y a quelques temps, Kev Brown s'est mis en tête de délaisser son Maryland natal pour faire une sorte de tour du monde musical: HipHop trip joliment commencé par un arrêt par Johannesburg avec le "South Africa dedication". Il remet donc le couvert tout récemment et transite par Salvador de Bahia et Rio de Janeiro et nous offre "Brazil Dedication".
Justement, ce "Brazil dedication" dont le lien a été posté dans la shoutbox par Y20 est une jolie surprise. Avec des samples beaucoup plus "colorés", on a du mal à reconnaître la pâte Kev Brown, sauf sur "A melodia".
Comme à peu près les premières sorties du Kev, ce sont des mini albums que nous avons là, donc c'est courts, très court même mais ça n'enlève rien au plaisir de l'écoute. Allez, on vous donne en prime le "South Africa dedication"
Le tout étant isponibles dans de belles édition vinyles colorées chez Redef Records.
Faîtes-vous plaisir ;)
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dimanche 20 octobre 2013
Le Sampler/Samplé du Dimanche...
Bon, vous savez tous combien il est difficile de cramer des samples de Dj Hi-Tek, han ? Eh bien aujourd'hui, en exclusivité quasi industrielle, j'ai l'honneur, le plaisir, la grâce et peut-être la chance, de vous dévoiler la track qui est à l'origine de "No one knows her name" disponible sur la bande originale du film "Brown sugar (2002)".
Tout d'abord, le groupe: Camel, formé fin des années 60 aux Royaumes Unis, comme beaucoup de leur contemporains ils délaissent le Blues pour retrouver (musicalement) dans le Rock Progressif.
Après la sortie de 3 superbes albums, arrive alors en 1976 le génialissime "Moonmadness", pure produit de cette époque musicale mais qui laisse transparaître quelques velléités psychédéliques...
On y trouve le super "Song within' a song" qui nous intéresse justement aujourd'hui: remise au goût du jour par Tony Cotrell, sur laquelle il invite Piakhan & Big D à rapper. Pour ceux que ça intéressent, Big D = inconnu au bataillon et Piakhan fait parti des ces mc's éphémères qui ont gravités autour du label "Rawkus" fin des 90's et qui malheureusement n'a jamais sorti d'albums. Cependant, on le retrouve à featé sur pas mal de morceaux et ce jusqu'à tout récemment d'ailleurs.
Autre information destinée au crates diggers, il semblerait qu'Hi-Tek ait pas mal saigné la discographie de Camel...
Bon Dimanche à toutes et à tous ;)
vendredi 18 octobre 2013
L'Exécuteur de Hong Kong - La Balade du Kid (2013)
À paraître sur "L'Envol du caméléon" en Novembre prochain, le nouvel album de L'Exécuteur de Hong Kong (le boss caché du Rap Français).
jeudi 17 octobre 2013
Ohmega Watts - Piece of a dream
Ohmega Watts, sorte de fils spirituel de Mos Def reviens en cette fin d'année avec un nouveau bébé appelé "Piece of a dream", qui sort sur "Mellow Orange".
Album lâché dans la shoutbox par 4Hom', d'ailleurs on te remercie mecton...
À la première écoute, on se trouve quelque peu confus: la production est assez loin de ce que l'on a l'habitude d'entendre avec Ohmega: ici, on se trouve à carrefour du dernier FlyLo et de Dam Funk mais le tout quand même avec quelque chose qui fait le lien avec ses travaux les plus anciens.
Il a tenté une nouvelle approche, que je salue volontiers par exemple sur "Jusswana" ou encore "Good fun", mais pour laquelle j'ai un peu plus de mal sur "Cosmo knotts" ou Dream sequence".
Le morceau qui illustre au mieux mon propos est je pense "Rocka rhyme".
Je ne peux pas dire que je suis conquis, ni que je n'ai pas aimé; je le trouve surprenant en bien des points. Ce qui est sûr, c'est qu'il me faudra encore quelques écoutes pour me faire un véritable avis.
Bonne musique à tous ;)
lundi 14 octobre 2013
Shad - Stylin F. Saukrates
Shad reviens avec un nouveau projet nommé "Flying colors".
Comme depuis chacune de ses sorties depuis de "The Old Prince", pas ou très peu de promo. C'est incroyable (dans le bon sens du terme) qu'avec aussi peu de visibilité il continue d’œuvrer dans le même trip, avec toujours la même fraicheur...
jeudi 10 octobre 2013
King Krule - Neptune estate
Tirée de l'album "6 feet beneath the moon" dont nous ferons une petite chronique bientôt ;)
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mardi 8 octobre 2013
M.E.D. - Classic (2011) + Classic outtakes EP (2013)
En 2011, le rappeur Medaphoar AKA M.E.D., de son vrai nom Nick Rodriguez, nous a gratifié de son second album, qu'il a modestement baptisé 'Classic'. Les productions, dans l'ensemble, sont fournies par la famille Stones Throw : Georgia Anne Muldrow, Oh No, Karriem Riggins et bien sûr Madlib, qui en signe 10 sur 14. Que serait un album de MED sans le bad kid ? The Alchemist livre également une prod, l'une des meilleures du disque. Côté featurings, on retrouve des proches mais aussi des collaborations inattendues en la présence de, par exemple, Hodgy Beats qui fait partie du collectif Odd Future.
Si son flow est moins syncopé que par le passé, Medaphoar sait toujours aussi bien rapper. Ne boudons pas notre plaisir donc, même si on se rend facilement compte que ce n'est pas le meilleur projet que le label ait sorti, la faute à une légère monotonie qui s'installe progressivement. Ça reste néanmoins un LP plus qu'honnête, un bon album à découvrir; d'autant plus si vous êtes fan de ce mec. Bonne écoute les gens !
P.S. : En bonus, j'ai mis un lien pour un EP officieux d'outtakes de cet album, je viens de le survoler et ça a l'air pas mal. :)
M.E.D. - Classic
01 - Int'l
02 - Where I'm From (feat. Aloe Blacc)
03 - Too Late
04 - War & Love (feat. Oh No)
05 - Classic (feat. Talib Kweli)
06 - Get That (feat. Pok)
07 - JWF
08 - Roll Out (feat. Planet Asia & Kurupt)
09 - Blaxican
10 - Outta Control (feat. Hodgy Beats)
11 - Flying High
12 - Medical Card
13 - 1 Life 2 Live
14 - Mystical Magical
____________________
M.E.D. & Madlib - Classic Outtakes EP
01 - Open Your Eyes
02 - Sleeper Bag (feat. Oh No)
03 - Privacy (feat. Steve Arrington)
04 - Mirror Talk (feat. Pok)
05 - Hold U (feat. Aloe Blacc)
06 - Thee Amazing (feat. Mellow D)
07 - Same Sh*t
Mulatu Astatké - Mulatu of Éthiopia (1972)
Mulatu Astakté, artiste Éthiopien, est un jazzman dont la réputation n'est plus à faire. Si je voulais synthétisé à mort, je dirais qu'il est le penchant éthno de Roy Ayers: les deux bonhommes cultivant quelques intérêts pour le vibraphone.
Appelé couramment le père du Jazz Éthiopien, il parcours le monde depuis près de 40 ans, multiplie les collaborations et distille sa musique emprunt d'africanisme. Certains y verraient même une évolution du Jazz-Fusion, mais bon...
J'ai eu la chance de le voir au Paléo Festival de Nyon cette année, et je peux vous garantir que sa musique, presque hypnotique par moments vaut sacrément le détour, surtout pour vous, messieurs les beatmakers. J'ai mis la main récemment sur la réédition de l'album "Mulatu of Éthipia" initialement sortie en 1972 et qui est tout simplement magnifique.
7 plages instrumentales d'une musique qui fait écho directement (ou indirectement) à la musique de Fela Kuti et qui trouve peut-être son inspiration dans les créations de Roy Ayers ou de Donald Byrd: un vrai régal.
Bonne écoute ;)
Mulatu of Éthiopia
1 - Mulatu
2 - Mascaram setaba
3 - Dewel
4 - Kulunmanqueleshi
5 - Kasalefkut-hulu
6 - Munaye
7 - Chifara
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Jazz,
Mulatu Astatké
dimanche 6 octobre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
91, Mc Solaar arrive avec son album "Qui sème le vent récolte le tempo" et balance son single "Bouge de là": le sample de ce morceau est un classique de Funk produit par le groupe Anglais "Cymande". Oui, des Anglais. Ce titre est disponible sur l'album éponyme sorti en 1973; on pourrait résumer cet album par 'de la Funk sous acide(s)'...
lundi 30 septembre 2013
dimanche 29 septembre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
Quel est le rapport entre Mohammed Ali, les Fugees et Abba ? Bon, on pourrait tisser des liens entre le champion de boxe et les Haïtiens, mais Abba...
Ce lien, prend en fait son origine ici, quand le 17 octobre 1977 le groupe Abba sort "The Name of the game", tiré de leur cinquième appelé sobrement "The Album".
Si tôt sorti, ce single a l'effet d'une bombe: numéro aux Royaumes Unis et très bien classé un peu partout dans le monde.
On en arrive donc en 1996 quand sort le GÉNIAL film documentaire "When we were kings", retraçant le combat de boxe poids-lourds entre George Forman et Mohammed Ali, baptisé "Rumble in the jungle": le morceau phare de la bande originale de ce doc est confié au groupe The Fugees, qui est en pleine bourre à cette époque là, c'est le carton.
On retrouve quand même sur ce morceau outre les Fugees, John Forte, Busta Rhymes et A Tribe Called Quest pour ce qui est et reste l'UN des morceaux de cette année 96.
Bon dimanche à tous ;)
Allez, en prime pour ce qui veulent voir ou revoir ce superbe combat, c'est LÀ que ça s'passe
vendredi 27 septembre 2013
Za - Je T'Explique (2011)
Za est un MC belge qui possède un petit buzz depuis quelques années déjà, et on comprend aisément pourquoi. Le bonhomme possède en effet un charisme qui transparaît au micro de manière criante, ses lyrics sont empreints d'un egotrip musclé mais pas mongol, et enfin son flow casse des bouches (désolé je n'étais plus trop inspiré, et je trouve que ça convient bien).
Il ne reste plus qu'à lui souhaiter de s'entourer de beatmakers talentueux (à ce propos, l'instru de ce morceau est plus que satisfaisante) et de tout donner pour son premier album qui se fait bien désirer...
P.S. : Désolé, apparemment je ne peux pas afficher la vidéo. D'où la présence du lien !
P.P.S. : Je me dois tout de même, maintenant que j'y pense, de signaler que le monsieur possède un Bandcamp sur lequel on peut le soutenir. On y trouve ses morceaux déjà sortis.
P.S. : Désolé, apparemment je ne peux pas afficher la vidéo. D'où la présence du lien !
P.P.S. : Je me dois tout de même, maintenant que j'y pense, de signaler que le monsieur possède un Bandcamp sur lequel on peut le soutenir. On y trouve ses morceaux déjà sortis.
mercredi 25 septembre 2013
Merna - Better run (2013)
Ayah est morte, vive Merna.
Le côté obscur d'Ayah arrive méchamment et surtout avec un autre son. Ça en surprendra plus d'un...
Particulier quand même...
mardi 17 septembre 2013
dimanche 15 septembre 2013
Le Sampler/Samplé du Dimanche...
Découvert cet artiste vraiment par hasard et, sur l'album "The Last puff3 paru en 1970, en écoutant la track nommée "Down river*", je m'aperçois que ce son sert de base à "When will I learn" de l'artiste NuSoul Noñameko.
À l'époque j'avais téléchargé l'album car il y était dit qu' une production de Kan Kick s'y cachait: et je vous laisse donc deviner qu'elle prod en question. Ce son est d'ailleurs présent sur "Fulltime job, part time pay" de K.K.
"Goddess vol. 1" sort donc en 2009 sur le label 'Wigglefunk records' et est le premier album de la chanteuse, je trouve malheureusement pas énormément d'infos sur elle à part qu'elle a participé à l'album d'Arrested Development "Among the trees" sorti en 2004, qu'elle a featé Supastition plus un EP sorti en 2011 "Not so standard vol. 2".
Bon Dimanche à toutes et à tous ;)
Libellés :
Kan Kick,
Noñameko,
NuSoul,
Rock progressif,
Spooky Tooth
lundi 9 septembre 2013
Exile - Zip disks & floppies (2013)
Merci Y2O...
Petite douceur instrumentale...
Petite douceur instrumentale...
dimanche 8 septembre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
On remercie Catrominho d'avoir posé le samplé dans la shoutbox...
Monty Alexander, génie du Jazz, génie du piano, qui a laissé bon nombre de classiques dans son domaine et fatalement, a contribué à l'essor du HipHop en sa qualité d'artiste samplé !
Il fait partie, avec Ernest Ranglin avec qui il a fait un album, de ces jazzmen Jamaïcains qui ont réussi à démontrer que l'île caribéenne n’était pas que la patrie du Ska et Reggae, mais aussi du Jazz.
En 2002 sort la compilation 'Concord for café après-midi', sur laquelle on trouve le génial 'Speak low*' qui se trouve être un covert de Bill Evans, composée en 1956.
'Speak low' est joliment remise au gout du jour par le duo californien The Sound Providers sur l'album 'An evening with The Sound Providers' (opus que je vous conseille fortement, d'ailleurs).
Duo très actif au début des années 2000 et qui se fait plus timide depuis quelques années.
Bon dimanche à tous ;)
*Disponible initialement sur l'album 'Facets' sorti en 1996
*Disponible initialement sur l'album 'Facets' sorti en 1996
jeudi 5 septembre 2013
Musique Classique: Acte 8 - Common (Sense)
Common... Pas facile de parler de cette catégorie d'artistes qui ont fini pas vous décevoir...
Bon, Common, qui se faisait appeler à ses débuts 'Common Sense' commença officiellement sa carrière en 1992 en sortant le célèbre "Can I borrow a dollar ?": album entièrement produit par No ID (lui-même connu auparavant sous le pseudonyme 'Immenslope) et The Beatnuts.
Il n'est pas encore l'artiste que l'on connait mais les prémices se font déjà sentir: cette écriture intelligente, ce timbre de voix et ce débit qu'il n'aura jamais perdu.
Sortie très remarquée pour un 'Sophomore' puisqu'il arrive tout de même à placer 3 singles dans les tops 100 Rap.
Sa mutation musicale coïncide, pour ainsi dire avec celle de No ID: quand le prodo a trouvé le 'son' qui l'a fait connaitre par exemple pour ses productions dédiées à Notorious B.I.G..: le tout se matérialise par le superbe 'Resurrection' sorti en 1994. Où justement 'CIBAD?' est un bon premier album, cette seconde sortie fait mouche à tous niveaux. Encensée par la critique pro et populaire, il est l'un des albums les plus citées de la période qu'on appelle 'années dorées' du HipHop.
Ces samples de pianos, de basses, ses scratchs qui cristallisent à eux seuls toute une époque sont la marque de fabrique de l'album. Il faut dire aussi que la 'draft' de '94, c'est pas Sinik, B2O, La Fouine, Lil' Wayne ou Lara Fabian: 'Illmatic' de NaS, 'Hard to earn' de GangStarr, Tupac et son 'Thug life', 'The Main ingredient' de Pete Rock & Cl Smooth, Gravediggaz, Fu-Schnikens, Jeru, Lords Of The Underground, Mc Solaar, Warren G, ... bon, je vais m'arrêter là. Juste pour dire qu'un album qui est remarqué en 1994 n'est pas le fruit du hasard ou alors un enchainement de tweets ou de vidéos sur Youtube (pour qui comprendra).
1 - Resurrection
2 - I used to love H.E.R.
3 - Watermelon
4 - Book of life
5 - In my own world (Check the method)
6 - Another wasted night with...
7 - Nuthin' to do
8 - Communism
9 - W.M.O.E.
10 - Thisisme
11 - Orange pineapple juice
12 - Chapter 13 (Rich man vs. poor man)
13 - Maintaining
14 - Sum shit I wrote
15 - Pop's Rap
La plume de Common se fait plus subtile ici, beaucoup de non-dits et de métaphores qu'il utilise toujours de fort belle manière; "Book of life" et "Chapter 13" en sont un bel exemple. On appréciera aussi 'ses' prises de position par rapport au communisme dans la track nommée justement "Communism". À noter aussi la première apparition de son père pour ce qui est maintenant le traditionnel 'Pop's Rap'.
Avec le succès de cet album, il en profite pour explorer de nouvelles pistes musicales grâce à cette époque qui se tourne doucement mais surement vers ce qui sera quelques années plus tard le grand courant 'New Soul' ou 'NuSoul'; c'est à ce moment là que D'Angelo commence à faire parler de lui, d'autres artistes comme Erykah Badu, se font aussi connaître, mais c'est surtout le début des grandes années du label 'Rawkus'. Tout concorde donc pour Common qui cherche profondément à faire évoluer sa plume: naît alors l'album 'One day it'll make sense'.
1 - Introspective
2 - Invocation
3 - Real nigga quotes
4 - Retrospect for life F. Laureen Hill
5 - Gettin' down at the amphitheater
6 - Food for Funk F. De La Soul
7 - G.O.D. (Gaining One's Definition
8- My city F. Cee-Lo
9 - Hungry
10 - All ight long F. Erykah Badu
11 - Stolen moments Pt. 1
12 - Stolen moments Pt. 2 F. Black Thought
13 - 1, 2 many
14 - Stolen moments Pt. 3 F. Q-Tip
15 - Making a name for ourselves F. Canibus
16 - Remind me (Of sef) F. Chantay Savage
17 - Pop's Rap II/Fatherhood
Je vais peu m'attarder sur cet opus, mais s'il y a bien une chose à dire, c'est qu'il est le premier revers commercial du rappeur. En effet, 'ODIMS' s'est mal vendu, parce qu'il a mal été compris à sa sortie (et ce 5 ans avant 'Electric circus). Le public s'attendait peut-être à un opus plus 'Rap' que 'Soulful' ou alors n'avons certainement pas été prêt pour tout cet élan d'amour, de positivité et d'élévation de conscience qui débordent des textes.
Dans le fond, c'est magnifique: il y partage l'écriture avec son père, Lonnie Lynn dit 'Pops'. On compte comme featurings Q-Tip, Cee-Lo, Erykah Badu, Laureen Hill, Black Thought (The Roots) et même Canibus. Côté production No ID est toujours là, auquel on ajoute Dug Infinite (qui produit 2 tracks sur le premier album), The Roots et un p'tit nouveau appelé Karriem Riggins. Donc autant dire que la forme est elle aussi, tout à fait remarquable.
Si je devais conseiller au moins 2 morceaux symbolisant cet album, ils seraient 'Stolen moments part 3' et 'All night long'.
L'époque change, que ce soit socialement ou musicalement, des artistes disparaissent plus ou moins de la circulation, d'autres justement confirment leur talent et c'est justement à ce moment que se forme l'une des concentrations d'artistes HipHop les plus talentueuses, j'ai nommé les Soulquarians.
Il n'y a pas 36 projets finalisés de A & Z par ce crew, mais les quelques qui nous sont parvenus ont laissé et laissent jusqu'à présent un marquage au fer dans nos esprits: on peut noté 'Voodoo' de D'Angelo, 'Lucy Pearl' du groupe éponyme, le très très très très, très sous-côté 'Worldwide undergroud' d'Erykah Badu, dans une moindre mesure 'Amplified' de Q-Tip (et la je sens le regard farouche de tous les pro Jay Dee pointé vers moi), 'RH factor' de Roy Hargrove et bien sûr le génial 'Like water for chocolate'.
Il n'y a aucune autres œuvres qui symbolisent... non, qui matérialisent autant l'alchimie et le génie de toute cette clique: pourtant, vous savez tout le bien que je porte au 'WU' de Badu, mais l'album de Common le surpasse en bien des points.
1 - Time travelin' (A tribute to Fela)
2 - Heat
3 - Cold Blooded F. Black Though
2 - Heat
3 - Cold Blooded F. Black Though
4 - Dooinit
5 - The Light
6 - Funky for you
7 - The Questions F. Mos Def
8 - Time travelin' reprise
9 - The 6th sense
10 - A film called (Pimp) F. Mc Lyte
5 - The Light
6 - Funky for you
7 - The Questions F. Mos Def
8 - Time travelin' reprise
9 - The 6th sense
10 - A film called (Pimp) F. Mc Lyte
11 - Nag champa (Afrodisiac for the world)
12 - Thelonius F. Slum Village
12 - Thelonius F. Slum Village
13 - Payback is a grandmother
14 - Geto Heaven remix T.S.O.I.
15 - A song for Assata
16 - Pops Rap III... all my children
14 - Geto Heaven remix T.S.O.I.
15 - A song for Assata
16 - Pops Rap III... all my children
J'imagine un peu le truc de loin quand Jay Dee et ?uestlove devaient être en studio:
Dilla - "Hey Love, regarde un peu ses skeuds que j'ai trouvé en chinant... écoute le sample de Bobby Caldwell... (explosion nucléaire quelque part dans l'univers)
?uest - Bien bien, j'ai le parfait set de drums qui pourrait aller dessus (re-explosion nucléaire quelque part dans l'univers). Mais au fait, il est où D'Angelo ?
D'Angelo - J'suis là les gars, j'étais juste au KFC... J'ai entendu que vous faisiez un peu de son pour le p'tit; mais vous savez quoi ? Si vous pitché légèrement comme ça, ça le fait plus (disparition d'une galaxie).
Et surtout le pauvre Common qui, en cabine devait se dire "Mais putain mais qu'est-ce que j'vais pouvoir écrire là-dessus, moi ???"
Bref, tout est parfait tout au long des ses 80 minutes d'orgasme musicale: les samples, l'utilisation de ces derniers, les textes, les invités et bien sûr, je ne le répéterai jamais assez, la concordance avec cette époque qui cherchait ses nouveaux héros HipHop; c'est précisément cela qui fait de 'Like water for chocolate' L'ALBUM de la discographie de Common. Il rend à lui seul obsolète le travail effectué auparavant et annihile toute suite de carrière. Et c'est malheureusement un peu ce qui s'est passé.
2 sons à conseiller ? Outre 'The light', je conseille volontier 'The 6th sense' qui est une production de Primo, mais là, le son GangStarr s'accorde tellement bien qu'il devient incontournable des discussions sur cet album. Puis, 'Pops Rap 3: all my children', monument du... Slam ou Spoken word.
Élu album de l'année un peu partout sur le globe, Common décide alors de chercher un autre son, et peut-être un autre lui. Un autre processus d'écriture et de recherche musicale se met donc en mouvement. Avec le recul, Common aurait peut-être du attendre un peu plus longtemps avant de ressortir quelques chose: le temps que l'on digère correctement, même si on se remet jamais d'un album comme celui-ci, de même qu'on entendra jamais dire "ah ouais, j'ai écouté 'The Dark side of the moon' de Pink Floyd, mais ouais, j'suis passé à autre chose..."
Je le dis une fois de plus, dans l'idée et la vérité "Electric circus" est tout bonnement magnifique, mais Dieu osera t-il nous pardonner*, nous n'étions pas prêts (*j'aime bien donner dans le mélo de temps à autres).
Beaucoup de choses ont été dite sur cet album: qu'il est génial, que c'est une grosse daube, que Common s'est foutu du monde; mais en tout cas, la principale qualité qu'on peut lui attribuer est qu'il n'a laissé personne indifférent.
Loin, très loin du son de base des Soulquarians, bien que ceux-ci soient une des composantes inaliénables de cet opus, il nous a été vendu comme étant une expérience oscillant entre Rap, NuSoul, Alternatif et surtout se voulant proche et inspiré de la musique de Jimi Hendrix. Dans les faits, de mon point de vue, cela se rapproche plus de la démarche 'progressiste' qu'on eu certains rockeurs et jazzmen il y a de ça (plus de) 40 ans. Je m'explique, prenez un groupe comme Pink Floyd ou Genesis, à leur début, ils faisaient du Rock très influencé par le Blues influencé par Muddy Waters entre autre et à un moment se sont retrouvé quelque peu coincés artistiquement parlant et ont donc voulu expérimenter d'autres horizons musicaux; c'est là que naît que le Rock Progressif.
Il est possible que je me trompe, mais je suis convaincu que c'est à ce moment-là précis que se situe la démarche de Common: ne pas chercher à bêtement donner au public ce qu'il cherche, mais essayer de créer un esprit et une originalité. Bien mal lui en a pris car, c'est justement cette originalité qui a coûté à son album: comment réagir à "Jimi was a rockstar" quand vous venez d'écouter "A song for Assata" ? Ça fait vraiment bizarre...
La forme de cet album est quelque peut déroutante, nous naviguons constamment en eaux résolument NeoSoul que même les beats dits de Rap ne rassurent pas, quand vous êtes là dans l'optique d'écouter de bout en bout un album de Rap. Voilà pourquoi la première écoute fut chaotique pour beaucoup: je n'ai moi-même pas honte de dire qu'en 2002 je faisais parti de ceux qui ont craché dessus. Malgré un premier single qui vient admirablement faire le lien entre "Like water for chocolate" et "Electric circus": "Come close" fut une agréable surprise et fatalement l'arbre qui cacha la forêt à l'époque. Son remix étincelant, qui invitait Q-Tip et Pharrell (jensaipaécrirunseiz) Williams, produit par Jay Dee a donné chaud à pas mal de monde.
Quand vous avez la présence d'esprit de ne pas forcement vouloir rester sur votre fin, vous revenez à cet album et là, c'est soit la révélation ou la confirmation:
-La révélation car hormis les 2 ou 3 morceaux que vous n'appréciez toujours pas, ceux qui auparavant passaient 'juste', apparaissent comme de véritables chef-d’œuvres. "The Hustle" et "Aquarius" en tête. Pourquoi ? Peut-être parce que la magie opère maintenant et/ou qu'il fallait juste que l'oreille s'habitue à ce Rap exposé sous un angle différent. 'Heaven somewhere' apparait maintenant comme subliminal et les 10 minutes que durent le morceau sont même trop courtes.
-La confirmation que vous n'avez bel et bien rien à faire ici: vous vouliez du bon gros HipHop et il n'y a rien pour vous hormis les cendres fumantes d'un artiste qui a intérêt à se sortir les doigts du c*l au prochain album. Pas grand chose à ajouter et vous allez chercher ses travaux précédents pour compenser la gêne.
(Love is)
'Be', signe pour moi l'entrée de Common dans le 'mainstream', partageant ses occupations entre plateaux de tournages, bonnes œuvres et musique, il joue maintenant de son image et se retrouve malheureusement loin du p'tit gars de Chicago qu'il était: en témoigne des featurings Lilly Allen, Alicia Keys, des clips à l'image haute définition avec des mises en scènes parfois douteuses mais qui ont l'air de faire mouche car 'Finding forever', qui parait en 2007 est quand même nominé aux Grammy Awards dans la catégorie album de l'année.
Ce n'est pas mauvais, mais quand vous avez écouté du Common au début, les prods de West et/ou Pharrell Williams paraissent vraiment fades et insipides. Du coup, j'ai à peine survoler 'Finding forever' et n'ai même pas écouté "Universal mind contrôl" et "The Dreamer/The Believer".
Common entre t-il dans la catégorie "Musique Classique" ? Oui, car il a participé grandement à la discographie, voire même bande originale des années dorées du HipHop et surtout a su s'affirmer artistiquement quand justement sa démarche s'est trouvée incomprise. On peut lui reprocher certes une fin de carrière très people, mais il a le mérite d'avoir laissé plus d'un classique par album et ce jusqu'à présent.
Puis, avec ce genre de gars on peut pas vraiment prévoir l'avenir et qui sait, il peut nous surprendre encore...
mardi 3 septembre 2013
Ta-Ku/Raashan Ahmad - Low fidelity, high quality (2013)
L'une des grosses bombes de cette fin d'année: rien que ça ! En passant merci à StoOf.
Un excellent producteur, un mc génial, bah voilà l'alchimie parfaite pour une sortie comme on les aime.
Des instrus toujours aussi propres et des lyrics toujours aussi bien pensées et envoyées. Niveau son, rien d'inédit toutefois car on retrouve quelques sons balancés auparavant sur le 'Dusty vol.2' de Ta-Ku. Pour les textes par contre, il ne me semble pas les avoir déjà entendus.
Un très joli album au final qui, on l'espère, en entraînera d'autres. Mention spéciale aussi pour le fait qu'il soit disponible intégralement au téléchargement et CE, gratuitement; et pour les collectionneurs, sachez 250 copies sont disponibles.
Bonne écoute ;)
dimanche 1 septembre 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche
Petit son découvert au hasard d'une écoute totalement fortuite, José Gonzalez, artiste suédois Pop/Folk, sort en 2003 'Veneer': album Folk totalement acoustique.
De cet album découle un joli projet qui se nomme 'Sometime I rhyme slow', initié par Dirt ((?) à vérifier)) qui reprend ses intrus pour y coller des a capélas HipHop.
En 2009, MF Doom, qui se fait appeler maintenant (juste) Doom, sort au choix 'Doom!' ou "'Born like this': dans cet album on trouve un remix de 'My favorite ladies' qui reprend de fort belle manière 'Remain' de José Gonzalez.
Absolument génial, me direz-vous. :)
vendredi 30 août 2013
Moka Only - Cool (2013)
Issue de 'Doctor do much' sortie cette année.
mardi 20 août 2013
Common - Electric circus (Outtakes) 2007
Rebond supplémentaire de la vidéo postée par Cheeky il y a peu...
Je suis tombé par hasard sur un fichier appelé 'Outtakes from Electric Circus': quelques tracks n'ayant pas été retenues pour le projet final. Si bien souvent il est justifié que certains travaux ne figurent pas les versions définitives, ici, comme pour le délicieux 'Surviving elements' de Pete Rock, ces quatre pistes avaient tout à fait leur place. Sachant en plus qu'il est clair qu'il n'y a pas QUE quatre pistes qui aient été bâchées, il devient même dommage qu'on ne puisse écouter les autres; néanmoins, je ne ferai pas le rabat-joie.
Mention spéciale pour le 'Selma Hijak show'. Bonne écoute ;)
Electric circus outtakes
1 - Show fo ro (Step into the ro)
2 - The Dark
3 - The Electric circus
4 - The Selma Hijak show
Krewcial making beats (2007)
On va en REparler de gus là !!
lundi 19 août 2013
dimanche 18 août 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche...
Allez, ce dimanche juste une vidéo d'un super groupe de Funk, les 'Breakwater'. Ayant sorti 2 albums et splité en 1980, ils laissent derrière eux un curieux héritage: en effet, 'Breakwater' est l'un des seuls gropues de Funk à avoir incorporé massivement du Rock dans leur musique...
Particulier, oui, mais drôlement efficace aussi.
'Release the beats' sort en 1980 sur l'album 'Splashdown' a été samplé par Daft Punk pour la chanson 'Robot Rock' dispo sur 'After all' sorti en 2005.
Jeunes gens, jeunes Jeanne, passez un bon dimanche ;)
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Sampleur/Samplé du Dimanche
lundi 12 août 2013
MORRI$
Morri$, alias phillybaby, est avec Sinjin Hawke ou encore Tom Richman l'un des fers de lance d'un genre de Hip-Hop assez particulier. Le nom de ce genre l'est tout autant: GOOMBAWAVE. Sur le papier, c'est un mélange de Trap music et de Chillwave.
Le natif du Kansas, fils d'un DJ qui l'a initié très vite aux musiques aux Bass lourdes, évolue dans un univers bien à lui, ou la musique est planante, lourde et légère à la fois. Ambiance Gangster avec des Bass bien grasses et en même temps onirique avec des synthé divins, parfois au rythme saccadé parfois au rythme très posé, on ne retrouve cette impression presque nulle part ailleurs.
dimanche 11 août 2013
Le Sampler/Samplé du dimanche !
Pour ce sampler/samplé, j'ai décidé d'aller chercher un album dont nous n'avons pas vraiment parlé jusqu'ici, j'ai nommé le sublime 'The Essence of Soul' de J. Rawls.
Rawls s'est mondialement fait connaître en étant la moitié du célèbre duo 'Lone Catalysts': originaire de Cincinatti (Ohio), le binôme a connu une ascension fulgurante avec tout un tas d'artistes comme Dj Hi-Tek, Main Flow, Brian Digby Jr. pour ne citer qu'eux.
'The Essence of Soul' donc, sort en 2005 sur Polar Records est l’archétype de l'album de prodo: une pléiade d'invités et pas un passage derrière le mic pour Rawls (et c'est tant mieux d'ailleurs).
La track qui nous intéresse aujourd'hui est un featuring Sol Uprising: ne me dîtes-pas que vous ne connaissez pas ? Mais si !!! Stacy Epps et John Robinson !! Bah oui, c'est deux là aussi avant de tutoyer les sommets se sont 'fait les dents' sur un petit projet qui donné lieu à un album, d'assez bonne facture d'ailleurs ('Sol Power', sorti en 2003).
Bref, 'Ill connect', production typique de J. Rawls où l'on peut apprécier son set de batterie si reconnaissable.
Le samplé n'est pas mal non plus: vous prenez l'un des compositeurs/arrangeurs brésiliens les plus talentueux (quoique très mauvais chanteur), une chanson qui est aujourd'hui un classique de la Musique Populaire Brésilienne, 'Tudo que voce podia ser' et BAM !!!!
Écrite par Milton Nascimento et popularisée par le 'Quarteto Em Cy', cette chanson (dans les autres versions) fait aussi l'objet de nombreux sampler/samplé.
Allez, bon dimanche à tous ;)
samedi 10 août 2013
Common - Come Close (feat. Mary J. Blige) (2002)
L'album 'Electric Circus' de Common, sorti en 2002, n'a pas vraiment rencontré le succès auprès du public. Pourtant après ré-écoute, on se rend compte qu'on tient là une vraie pépite contenant des morceaux à influence psyché-Hendrixiennes, et d'autres tout simplement délicieusement 'Nu Soul' comme savaient si bien le faire les Soulquarians... À l'instar de ce 'Come Close', produit par les Neptunes, et où Mary J. vient faire quelques vocalises.
Relaxez-vous, écoutez, kiffez :)
mardi 6 août 2013
Anna Paul - Tomato Mozzarella EP
Pousser un cocorico ça fait parfois du bien! La France s'en sort plutôt bien avec les vibes Future Soul, et la Montpellieraine Anna Paul a bien envie d'enfoncer le clou. Ce premier EP non officiel nous permet d'apprécier les capacités vocales de la sudiste, qui à le privilège de s'exprimer sur des productions de Vanilla, Stwo, Chloe Martini, et qui fera même un ptit clin d'oeil à Kavinsky!
C'est gratuit et ça se mange sans faim, enjoy.
Rapper Big Pooh - Fat Boy Fresh Vol.3: Happy Birthday Thomas
Certains n’hésiteront pas à classer Little Brother comme groupe mythique, d’autres seront moins enclins. Pourtant sur les 15 dernières années, peu sont les groupes de Rap avoir produit autant de matériel de qualité. Aujourd’hui, on peut dire sans ménagement que le meilleur est derrière eux, en même temps le groupe s’est séparé progressivement. Alors que 9th Wonder, producteur de génie avait été le premier à prendre une autre route, Phonte s’est lui rapproché de Nicolay et est devenu un pion essentiel du label Foreign Exchange. Reste donc la dernière roue du tricycle: Rapper Big Pooh.
Sans se prendre la tête le bonhomme continue à kiffer en solo. Alors certes il ne ré-atteindra jamais le level de son premier projet solo Sleepers, mais il reste un rappeur plaisant à écouter, même si j’avouerai ne pas être méga-fan des productions de Mighty DR, qui gère l’album de A a Z.
lundi 5 août 2013
vendredi 2 août 2013
Dj Cam - Liquid HipHop (2004)
'Liquid HipHop' de Dj Cam, sorti en l'an de grâce 2004 est un petit 11 titres qui, loin de se poser en incontournable, compte quand même quelques pistes bien lourdes.
On ne présente plus Dj Cam, connu et reconnu dans le milieu Trip Hop et HipHop, l'un des Dj français qui se sont le mieux exportés et surtout qui font maintenant autorité.
Il y a dans ce petit album tout ce qui fait la renommée du Dj/Producteur: (peu) de superbes invités, cette touche assurément Soulful qu'il insuffle dans musique mais quand il parle HipHop, il sait de quoi il s'agit. En témoigne le featuring du regretté Guru qui, si l'on taisait le producteur, tout le monde penserait à une b-side de GangStarr. Intéressant aussi le feat Jay Dee, même si là, c'est le genre de Jay Dee que je n'apprécie pas vraiment.
Pas un truc de fou, mais je trouvais pas mal de (re)mettre la lumière sur une sortie française de qualité qui fêtera ses 10 ans dans pas longtemps.
Bonne écoute à tous ;)
1 - The Sound of the street (Intro)
2 - 6 sense
3 - Premier
4 - Ghetto superstar
5 - The L
6 - Espionage F. Guru (Djcamstreetmix)
7 - Don Dada
8 - Kalimba Groove
9 - Liquid HipHop
10 - Love junkee F. Cameo & Jay Dee (Jay Dee remix)
11 - Comewithastring
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