Une géniale dédicasse à Jay Dee d'un groupe de Rock coréen, Bulssazo.
jeudi 26 juin 2008
Time : Donut of the Heart
Une géniale dédicasse à Jay Dee d'un groupe de Rock coréen, Bulssazo.
lundi 23 juin 2008
He's a sweet Soul Brother...
Du début des années 80 à 2008, le monde du Hip Hop a connu de nombreux ambassadeurs et portes drapeaux : GrandMaster Flash, Eric B. & Rakim, Gangstarr, Naughty By Nature, The Wu-Tang Clan, Biggie Small, Madlib, Run DMC, Jay Dee, Mickael Dudikoff, A Tribe Called Quest, Mobb Deep et bien d’autres. Cependant, il en est un qui, depuis 1989, a su s’imposer (discrètement, au vu de sa réussite commerciale) en tant que producteur et mc et ce jusqu’aujourd’hui, au point d’être élevé au statut de Legende Vivante.
L’aventure commence réellement pour lui en 91, quand sort son premier maxi vinyle « All souled out ». Vous l’aurez bien sûr reconnu il s’agit de Pete Rock.
Peter Philips de son vrai nom, originaire du Vermont (côte est de Etats-Unis) monte à la Big Apple pour vivre sa passion, le Hip Hop. Il y fait la connaissance d’une autre icône, Marley Marl (animateur radio à l’époque) et entre eux nait une grande complicité. Il fait ses gammes sur une station de radio, « WBLS » dans le show « In control ». Ensuite, « Dj » Pete Rock prend conscience de son talent de distillateur de bonnes vibes et début 90, à seulement 20 ans il commence à produire quelques sons et avec son ami de longue date, Corey Penn a.k.a. CL Smooth; sort dans la foulée « All souled out ». La réussite est aussi immédiate qu’innatendue. Avec les sons « Good life » et surtout « Creator », le duo promit à un bel avenir se place aux côtés des pointures que sont Run DMC, KRS One dans les top ventes. Pete Rock produit aussi pour Run DMC : « Down with the king »
Pete Rock & Cl Smoot - All souled out
1 - Good life
2 - Mecca and the Soul Brother
3 - Go with the flow
4 - The Creator
5 - All souled out
6 - Good life (Group Home remix)
Ils remettent ensuite le couver en 1992 avec l’un des albums les mieux vendus de « l’âge d’or du Hip Hop », le mythique « Mecca & Soul Brother ».
Rappelons un peu le contexte historique : en ce début de ‘nineties’, le HipHop n’est pas très bien vu par l’opinion publique aux States, malgré l’apparition de groupes comme les Pharcyde, A Tribe Called Quest, De La Soul qui, prônent le "Peace Love & Unity", c’est quand même malgré tout un HipHop relativement brut et dur qui fait parlé de lui.
Avec leurs lyrics ‘conscientes’ qui posent le doigt sur les problèmes que rencontrent la communauté afro-américaine et leurs sons résolument jazzy et respectueux de l’héritage Soul, laissé par des artistes comme James Brown, Marvin Gaye et Otis Redding, Pete Rock et CL Smooth sont désormais entré dans la cour des grands.
Tout d’abord avec le son « Ghetto of the mind », suit ensuite le magnifique « Lots of lovin’ ». Mais la track qui restera dans les annales est le légendaire « They Reminisce Over You (T.R.O.Y.) », tribute à un danceur du crew Heavy D. & The Boys décédé peu avant. C’est le son le plus connu de Pete Rock & CL Smooth. Pour beaucoup, le duo est et restera associé à ce son.
À noter aussi, la présence de featurings comme Heavy D., Robo-O, Grap ‘Luva’ (frère cadet de Pete) & Dida sur le son « The Basement », ainsi que Grand Puba (des Brand Nubian) sur « Skinz ». Un album très engagé aussi spirituellement de par son nom « The Return of the the Mecca ».
Pete Rock & CL Smooth - Mecca & the Soul Brother
1 - Return of the mecca
2 - For Pete's sake
3 - Ghettos of the mind
4 - Lots of lovin'
5 - Act like you know
6 - Straighten it out
7 - Soul Brother # 1
8 - Wig out
9 - Anger in the nation
10 - They reminisce over you (T.R.O.Y.)
11 - On and on
12 - It's like that
13 - Can't front on me
14 - The Basement F. Heavy D, Robo-O, Grap & Dida
15 - If it ain't rough, it ain't right
16 - Skinz F. Grand Puba
En 1994, ils reviennent avec « The Main Ingredient », album plus aboutit musicalement, ‘The Soul Brother #1’ maitrise parfaitement le beatmaking pour nous offrir en ouverture le super « In the house », assaisonné des lyrics assassines de Cl. Ou encore en reprenant le « Searching » de Roy Ayers, et surtout le « Places and spaces » de Larry et Fonce Mizell.
The Main ingredient
1 - In the house
2 - Carmel city
3 - I get physical
4 - Sun won't come out
5 - I got a love
6 - Escape
7 - The Main ingredient
8 - Worldwide
9 - All this places
10 - Tell me
11 - Take you there
12 - Searching
13 - Check it out
14 - in the flesh
15 - It's on you
16 - Get on the mic
Malheureusement, ils sont victimes de leur talent, car avant même sa sortie officielle, cet album était déjà disponible en version pirate. Elektra, alors maison de disque du duo fait état de plusieurs dizaines de milliers de dollars de préjudice. S’ajoutant à cela la fin de la collaboration entre Pete et Cl. Ici, plusieurs versions circulent : la première parlant simplement d’un différent entre eux, ou qu’Elektra aurait simplement rompu leur contrat, une autre disant que CL Smooth voulait arrêté de rapper et une autre qui disait que ce dernier se plaignait de leur non reconnaissance sur le plan commerciale. Toujours est-il que le célèbre duo est de l’histoire ancienne.
Pete se mis alors à la disposition d’autres artistes, produisant notamment pour A Tribe Called Quest, Heavy D., Biggie Small, Commen Sense entre autres.
En 97, avec l’aval de Pete et CL, Elektra sort un album de remixes « Rare tracks »: ni plus ni moins des faces B de vinyle, qui apporte quand même un petit plus (pour le public japonais).
Pete Rock & Cl Smooth - Rare tracks
1 - Searching
2 - Take you there
3 - Lots of lovin'
4 - I got a love
5 - Mecca & the Soul Brother
6 - Creator
7 - Straighten it out
8 - They reminisce over you (T.R.O.Y.)
9 - Get on the mic
Mais en 97, alors que Pete Rock anime sur Hot 97, une émission de Radio, il signe sur le prestigieux label, ‘feu’ Louds (The Wu-Tang Clan, Mobb Deep). Il disposait ainsi d’un budget supérieur à ceux d’Elektra pour la conception d’un album. Nait alors « Soul Survivor », 17 tracks de bonheur pur, avec des invités comme ‘Chief’ Raekwon, Prodigy, Lord Tariq & Peter Gunz, Large Professor, Common Sense, Mc Eight, The Ghostface Killah, Cappadonna, Bennie Man pour ne citer qu’eux. La participation de CL Smooth sur « Da two » laissa même planer le doute quant à la reformation du duo magique.
Ambitieux, Pete Rock veut insuffler par ce nouvel opus un second souffle au monde du HipHop, traitant de sujet comme le respect de la rue sur « Respect mine » avec OC (D.I.T.C.), ou encore d’ego trip sur « #1 Soul Suvivor », cet album se veut avant tout éclectique : tant dans les lyrics que dans le choix des featurings, Loose Ends (groupe de soul anglaise des années 80/90, Miss Jones (animatrice radio à l’époque).
Malheureusement, c’est un demi-échec commercial, car avec (seulement) 100 000 unités vendues, Louds est bien loin des chiffres escomptées. De plus, Pete Rock doit essuyer de la part des critiques : « un album bien trop similaire aux sorties de FunkMaster Flex », trop de featurings tuent le featuring…
Qu’à cela ne tienne, cet album reste parmi les albums les plus aboutit techniquement des années 90.
Ensuite, Louds ferme pour les problèmes de gestion financière qu’on lui connaît.
Pete Rock - Soul survivor
1 - Soul Survivor intro
2 - Tru master F. Kurupt & Inspectah Deck
3 - Half man half amazinf F. Method Man
4 - Respect mine F. O.C.
5 - Tha Game F. Raekwon, Prodigy & Ghostface Killah
6 - #1 Soul Brother
7 - Rock steady pt. 2 F. Lord Tariq & Peter Gunz
8 - Truly yours 98 F. Large Professor & Kool G. Rap
9 - It's about that time F. Black Thought & Rob O
10 - One life to live F. Mc Eiht
11 - Take your time F. Carl McIntosh & jane Eugene of Loose Ends
12 - Mind blowin' F. Vinia Mojica
13 - Soul Survivor F. Miss Jones
14 - Da Two F. Cl Smooth
15 - Verbal murder 2 F. Big Pun, Noreaga & Common Sense aka Willie Stargell
16 - Strange fruit F. Tragedy Khadafi, Cacppadonna & Sticky Fingaz
17 - Massive F. Heavy D. & Beenie Man
Mais en 99, Pete se voit approcher par le petit label anglais qui monte BBE et signe pour un album d'instrus appelé tout simplement "Petestrumental". Sorti en 2001, cette une véritable tuerie tant dans le fond que dans la forme, cette galette est un aller simple pour un moment immersion dans l'univers de Pete Rock (Je vous laisse le soin de jeter un œil sur l'article concernant le HH instrumental).
Fort de ce succès, BBE en profite pour réédité deux projets tombés en désuétude (issue du catalogue d'Elektra). Arrive en 2003 sous forme d'un double album "Hiphop underground Soul classics" entièrement produit par Pete Rock: on trouvera sur le cd 1 "Center of attention", l'album d' InI qui aurait du sortir presque 9 ans plus tôt. InI petit crew formé de Rob-O, Grap Luva, Ras G & Marco Polo qui s'était vu promettre une sortie mais...
Niveau son, on est clairement à l'époque de "The Main ingredient", du HipHop résolument jazzy servis par des lyrics conscientes et pleines d'humour. On notera aussi la participation de Large "Xtra P" Professor et de Q.Tip sur "To each is own".
"Think twice", "Grown man sport" et "Microphonist wanderlust" sont pour moi les pistes qui se dégagent de l'album.
Sur le cd 2, Pete donne le micro à Deda pour ce qui donnera "The Original Baby Pa". Tous les sons ne sont que des remixs de sons utilisés pour les albums précédents du #1 Soul Brother. Deda, mc ô combien talentueux s'en donne à cœur joie sur 13 pistes dont on retiendra "Everyman", "Blah uno" et "Press rewind".
Malgré presque dix ans de décalage, on ne peut qu'être ravi que BBE prenne une telle initiative.
Pete Rock - Lost & found
Ini - Center of attention
1 - Intro
2 - No more words
3 - Step up
4 - Thonk twice
5 - Square one
6 - The Life I live
7 - KrossRoads
8 - To each is own
9 - Fakin' jax'
10 - Props
11 - Center of attention
12 - Grown ma sport
13 - Mind over matter
14 Don't you love it
15 - Microphonist wanderlust
Deda - The Original baby Pa
1 - Everyman
2 - Baby Pa
3 - How I'm livin'
4 - Blah uno
5 - Can't wait
6 - I originate
7 - Nasty scene
8 - nothing more
9 - Press rewind
10 - Rhyme writer
11 - Too close
12 - Understand ?
Annoncé initialement en 2002, "Soul Survivor 2" arrive alors en 2004. À l'époque, certaines interviews de Pete Rock laissaient entrevoir une possible volonté de travailler avec des rappeurs très en vue... Changement assez étrange de la part d'une des figures du HipHop underground. Cependant, ce vœu s'est traduit par des collaborations avec Kardinal Offishall, Postaboy et Skillz: alors, autant vous dire, pour moi ces mecs ont un talent assez douteux alors on va même pas s'attarder sur leurs sons. Ça reste du Pete Rock, mais bling bling, quoi. Pour les pistes qui restent dans le délire Soul Brother, Pete s'entoure des Little Brother avec qui il vient de faire l'énigmatique "Class in the session" (album qui ne sortira jamais) sur "Give it to ya", de Pharoahe Monch sur "Just do it", de Krumbsnatacha (Cousin de Truth Enola) sur peut-être l'un des meilleurs sons de l'album "Beef". Arrivent ensuite Leela James, Talib Kweli, Slum Village (Elzhi et T3), Jay Dee (Rip). Non, je ne parlerai pas de Dead Prez.
Ô grande surprise, on retrouve CL Smooth sur trois sons: "It's a love thing" avec Denosh, sur "Fly till i die" et sur "Appreciate".
Dans l'ensemble, "SS2" est un album assez contrasté de part les choix des feats. On a du lourd d'un côté et des m****s de l'autre. Achat indispensable tout de même.
Pete Rock - Soul survivor 2
1 - Truth is F. Black Ice
2 - We good - F. Kardinal Offishall
3 - Just do it F. Pharoahe Monch
4 - Give it to ya'll F. Little Brother
5 - It's the postaboy F. Postaboy
6 - It's a love thing F. Cl Smooth & Denosh
7 - One mc one dj F. Skillz
8 - Beef F. Krumsnatcha
9 - No tears F. Leela James
10 - Head rush F. Rza & Gza
11 - Fly 'till I die F. Talib Kweli & Cl Smooth
12 - Warzone F. Dead Prez
13 - Da Villa F. Slum Village
14 - Niggaz know F. Jay Dee
15 - Appreciate F. Cl Smooth
La même année sort "My own worst enemy" sur le label "Fat Beats", album où Pete tient le rôle principal avec une autre légende vivante du HipHop, Edo G. Sans être une grosse tuerie, cet album est juste, un ton ambitieux mais on apprécie les performances au niveau prod et lyrics. Edo G, on présente pas, c'est comme si on demandait qui était Clarence Seedorf à un amateur de football. On a comme invités sur cette galette Diamond D, Jaysaun, Masta Ace et Krumbsnatcha.
"Boston" et "Stop dat" sont mes préférées. Loin d'être une révolution, mais un achat sympathique.
Edo G & Pete Rock - My own worst enemy
1 - Boston
2 - Just call my name F. Jaysaun
3 - Voices
4 - School'em
5 -Streets is callin' F. Diamond D & Jaysaunn
6 - Pay the price F. Jaysaunn
7 - Wishing F. Masta Ace
8 - Right now ! F. Pete Rock
9 - Stop dat F. Krumbsnatcha & Jaysaunn
10 - Revolution
En 2005 sort chez BBE "The Surviving elements from Soul Surivor". Les sons non retenus pour l'album "Soul Survivor 2 sessions". Je vous invite à aller consulter ceci HH instrumental
2008 sonne le retour du Pete avec "NY's finest": titre assez contestable car on y retrouve quand même des mecs douteux comme Jim Jones, Papoose, Doo Wop... Enfn bref, je vais même pas en parler de ces dégueulasses (sachant toutefois que le son sur lequel Jim Jones pose est... comment dire:... hhhmm... superbe). Ici encore, nous sommes en terrain conquit, cependant niveau productions on peut sentir quelques sonorités 'brillantes'. Qu'à cela ne tienne on replonge tout de suite dans l'ambiance Soul Brother "Bring yall back" avec Little Brother, "The Pj's" sur lequel Raekwon et Masta killa explosent littéralement le micro, "Questions" avec Royal Flush, "The Best secret" avec les anciens "Lords of the underground" pour ne citer qu'eux.
Au final on obtient un album très cohérent, toujours dans la même veine Pete Rockiènne mais... un petit quelque chose qui change quand on regarde un plus en arrière dans la discographie du natif du Vermont.
Pete Rock - Ny's finest
1 - Pete intro
2 - We roll F. Jim Jones & Max B
3 - 'Till I retire
4 - 914 F. Styles P & Sheek louch
5 - Questions F. Royal Flush
6 - Best believe F. Redman & LD
7 - Ready fe war F. Chip Fu & Renee Neufville
8 - Don't be mad
9 - Bring ya'll back F. Little Brother
10 - The Best secret F. The Lords of the underground
11 - That's what I am F. Rell
12 - The Pj's F. Chief Raekwon & Masta Killa
13 - Made man F. Tarrey Torae
14 - Let's go F. Doo Wop
15 - Comprehend F. Papoose
Voilà voilà les amis molos et les amies molettes, 'The Chocolate boy wonder' est un grand bonhomme, loin, très loin de la médiatisation de types comme 50 Cent son Gay Unit, Jay Z, Nas ou même Busta Rhymes, mais où l'on parle de lui, on y parle toujours avec respect.
Pete Rock, c'est aussi "The World is yours" sur l'excellentissime "Illmatic" de Nas, "Lemme find out" sur le superbe "Ventilation" de Phife Dawg, des prods pour De La Soul, Rakim, Mick Jagger, Large Professor, The Lost Boyz et pleins d'autres.
Faites-vous plaisir ;)
Peter Philips de son vrai nom, originaire du Vermont (côte est de Etats-Unis) monte à la Big Apple pour vivre sa passion, le Hip Hop. Il y fait la connaissance d’une autre icône, Marley Marl (animateur radio à l’époque) et entre eux nait une grande complicité. Il fait ses gammes sur une station de radio, « WBLS » dans le show « In control ». Ensuite, « Dj » Pete Rock prend conscience de son talent de distillateur de bonnes vibes et début 90, à seulement 20 ans il commence à produire quelques sons et avec son ami de longue date, Corey Penn a.k.a. CL Smooth; sort dans la foulée « All souled out ». La réussite est aussi immédiate qu’innatendue. Avec les sons « Good life » et surtout « Creator », le duo promit à un bel avenir se place aux côtés des pointures que sont Run DMC, KRS One dans les top ventes. Pete Rock produit aussi pour Run DMC : « Down with the king »
Pete Rock & Cl Smoot - All souled out
1 - Good life
2 - Mecca and the Soul Brother
3 - Go with the flow
4 - The Creator
5 - All souled out
6 - Good life (Group Home remix)
Ils remettent ensuite le couver en 1992 avec l’un des albums les mieux vendus de « l’âge d’or du Hip Hop », le mythique « Mecca & Soul Brother ».
Rappelons un peu le contexte historique : en ce début de ‘nineties’, le HipHop n’est pas très bien vu par l’opinion publique aux States, malgré l’apparition de groupes comme les Pharcyde, A Tribe Called Quest, De La Soul qui, prônent le "Peace Love & Unity", c’est quand même malgré tout un HipHop relativement brut et dur qui fait parlé de lui.
Avec leurs lyrics ‘conscientes’ qui posent le doigt sur les problèmes que rencontrent la communauté afro-américaine et leurs sons résolument jazzy et respectueux de l’héritage Soul, laissé par des artistes comme James Brown, Marvin Gaye et Otis Redding, Pete Rock et CL Smooth sont désormais entré dans la cour des grands.
Tout d’abord avec le son « Ghetto of the mind », suit ensuite le magnifique « Lots of lovin’ ». Mais la track qui restera dans les annales est le légendaire « They Reminisce Over You (T.R.O.Y.) », tribute à un danceur du crew Heavy D. & The Boys décédé peu avant. C’est le son le plus connu de Pete Rock & CL Smooth. Pour beaucoup, le duo est et restera associé à ce son.
À noter aussi, la présence de featurings comme Heavy D., Robo-O, Grap ‘Luva’ (frère cadet de Pete) & Dida sur le son « The Basement », ainsi que Grand Puba (des Brand Nubian) sur « Skinz ». Un album très engagé aussi spirituellement de par son nom « The Return of the the Mecca ».
Pete Rock & CL Smooth - Mecca & the Soul Brother
1 - Return of the mecca
2 - For Pete's sake
3 - Ghettos of the mind
4 - Lots of lovin'
5 - Act like you know
6 - Straighten it out
7 - Soul Brother # 1
8 - Wig out
9 - Anger in the nation
10 - They reminisce over you (T.R.O.Y.)
11 - On and on
12 - It's like that
13 - Can't front on me
14 - The Basement F. Heavy D, Robo-O, Grap & Dida
15 - If it ain't rough, it ain't right
16 - Skinz F. Grand Puba
En 1994, ils reviennent avec « The Main Ingredient », album plus aboutit musicalement, ‘The Soul Brother #1’ maitrise parfaitement le beatmaking pour nous offrir en ouverture le super « In the house », assaisonné des lyrics assassines de Cl. Ou encore en reprenant le « Searching » de Roy Ayers, et surtout le « Places and spaces » de Larry et Fonce Mizell.
The Main ingredient
1 - In the house
2 - Carmel city
3 - I get physical
4 - Sun won't come out
5 - I got a love
6 - Escape
7 - The Main ingredient
8 - Worldwide
9 - All this places
10 - Tell me
11 - Take you there
12 - Searching
13 - Check it out
14 - in the flesh
15 - It's on you
16 - Get on the mic
Malheureusement, ils sont victimes de leur talent, car avant même sa sortie officielle, cet album était déjà disponible en version pirate. Elektra, alors maison de disque du duo fait état de plusieurs dizaines de milliers de dollars de préjudice. S’ajoutant à cela la fin de la collaboration entre Pete et Cl. Ici, plusieurs versions circulent : la première parlant simplement d’un différent entre eux, ou qu’Elektra aurait simplement rompu leur contrat, une autre disant que CL Smooth voulait arrêté de rapper et une autre qui disait que ce dernier se plaignait de leur non reconnaissance sur le plan commerciale. Toujours est-il que le célèbre duo est de l’histoire ancienne.
Pete se mis alors à la disposition d’autres artistes, produisant notamment pour A Tribe Called Quest, Heavy D., Biggie Small, Commen Sense entre autres.
En 97, avec l’aval de Pete et CL, Elektra sort un album de remixes « Rare tracks »: ni plus ni moins des faces B de vinyle, qui apporte quand même un petit plus (pour le public japonais).
Pete Rock & Cl Smooth - Rare tracks
1 - Searching
2 - Take you there
3 - Lots of lovin'
4 - I got a love
5 - Mecca & the Soul Brother
6 - Creator
7 - Straighten it out
8 - They reminisce over you (T.R.O.Y.)
9 - Get on the mic
Mais en 97, alors que Pete Rock anime sur Hot 97, une émission de Radio, il signe sur le prestigieux label, ‘feu’ Louds (The Wu-Tang Clan, Mobb Deep). Il disposait ainsi d’un budget supérieur à ceux d’Elektra pour la conception d’un album. Nait alors « Soul Survivor », 17 tracks de bonheur pur, avec des invités comme ‘Chief’ Raekwon, Prodigy, Lord Tariq & Peter Gunz, Large Professor, Common Sense, Mc Eight, The Ghostface Killah, Cappadonna, Bennie Man pour ne citer qu’eux. La participation de CL Smooth sur « Da two » laissa même planer le doute quant à la reformation du duo magique.
Ambitieux, Pete Rock veut insuffler par ce nouvel opus un second souffle au monde du HipHop, traitant de sujet comme le respect de la rue sur « Respect mine » avec OC (D.I.T.C.), ou encore d’ego trip sur « #1 Soul Suvivor », cet album se veut avant tout éclectique : tant dans les lyrics que dans le choix des featurings, Loose Ends (groupe de soul anglaise des années 80/90, Miss Jones (animatrice radio à l’époque).
Malheureusement, c’est un demi-échec commercial, car avec (seulement) 100 000 unités vendues, Louds est bien loin des chiffres escomptées. De plus, Pete Rock doit essuyer de la part des critiques : « un album bien trop similaire aux sorties de FunkMaster Flex », trop de featurings tuent le featuring…
Qu’à cela ne tienne, cet album reste parmi les albums les plus aboutit techniquement des années 90.
Ensuite, Louds ferme pour les problèmes de gestion financière qu’on lui connaît.
Pete Rock - Soul survivor
1 - Soul Survivor intro
2 - Tru master F. Kurupt & Inspectah Deck
3 - Half man half amazinf F. Method Man
4 - Respect mine F. O.C.
5 - Tha Game F. Raekwon, Prodigy & Ghostface Killah
6 - #1 Soul Brother
7 - Rock steady pt. 2 F. Lord Tariq & Peter Gunz
8 - Truly yours 98 F. Large Professor & Kool G. Rap
9 - It's about that time F. Black Thought & Rob O
10 - One life to live F. Mc Eiht
11 - Take your time F. Carl McIntosh & jane Eugene of Loose Ends
12 - Mind blowin' F. Vinia Mojica
13 - Soul Survivor F. Miss Jones
14 - Da Two F. Cl Smooth
15 - Verbal murder 2 F. Big Pun, Noreaga & Common Sense aka Willie Stargell
16 - Strange fruit F. Tragedy Khadafi, Cacppadonna & Sticky Fingaz
17 - Massive F. Heavy D. & Beenie Man
Mais en 99, Pete se voit approcher par le petit label anglais qui monte BBE et signe pour un album d'instrus appelé tout simplement "Petestrumental". Sorti en 2001, cette une véritable tuerie tant dans le fond que dans la forme, cette galette est un aller simple pour un moment immersion dans l'univers de Pete Rock (Je vous laisse le soin de jeter un œil sur l'article concernant le HH instrumental).
Fort de ce succès, BBE en profite pour réédité deux projets tombés en désuétude (issue du catalogue d'Elektra). Arrive en 2003 sous forme d'un double album "Hiphop underground Soul classics" entièrement produit par Pete Rock: on trouvera sur le cd 1 "Center of attention", l'album d' InI qui aurait du sortir presque 9 ans plus tôt. InI petit crew formé de Rob-O, Grap Luva, Ras G & Marco Polo qui s'était vu promettre une sortie mais...
Niveau son, on est clairement à l'époque de "The Main ingredient", du HipHop résolument jazzy servis par des lyrics conscientes et pleines d'humour. On notera aussi la participation de Large "Xtra P" Professor et de Q.Tip sur "To each is own".
"Think twice", "Grown man sport" et "Microphonist wanderlust" sont pour moi les pistes qui se dégagent de l'album.
Sur le cd 2, Pete donne le micro à Deda pour ce qui donnera "The Original Baby Pa". Tous les sons ne sont que des remixs de sons utilisés pour les albums précédents du #1 Soul Brother. Deda, mc ô combien talentueux s'en donne à cœur joie sur 13 pistes dont on retiendra "Everyman", "Blah uno" et "Press rewind".
Malgré presque dix ans de décalage, on ne peut qu'être ravi que BBE prenne une telle initiative.
Pete Rock - Lost & found
Ini - Center of attention
1 - Intro
2 - No more words
3 - Step up
4 - Thonk twice
5 - Square one
6 - The Life I live
7 - KrossRoads
8 - To each is own
9 - Fakin' jax'
10 - Props
11 - Center of attention
12 - Grown ma sport
13 - Mind over matter
14 Don't you love it
15 - Microphonist wanderlust
Deda - The Original baby Pa
1 - Everyman
2 - Baby Pa
3 - How I'm livin'
4 - Blah uno
5 - Can't wait
6 - I originate
7 - Nasty scene
8 - nothing more
9 - Press rewind
10 - Rhyme writer
11 - Too close
12 - Understand ?
Annoncé initialement en 2002, "Soul Survivor 2" arrive alors en 2004. À l'époque, certaines interviews de Pete Rock laissaient entrevoir une possible volonté de travailler avec des rappeurs très en vue... Changement assez étrange de la part d'une des figures du HipHop underground. Cependant, ce vœu s'est traduit par des collaborations avec Kardinal Offishall, Postaboy et Skillz: alors, autant vous dire, pour moi ces mecs ont un talent assez douteux alors on va même pas s'attarder sur leurs sons. Ça reste du Pete Rock, mais bling bling, quoi. Pour les pistes qui restent dans le délire Soul Brother, Pete s'entoure des Little Brother avec qui il vient de faire l'énigmatique "Class in the session" (album qui ne sortira jamais) sur "Give it to ya", de Pharoahe Monch sur "Just do it", de Krumbsnatacha (Cousin de Truth Enola) sur peut-être l'un des meilleurs sons de l'album "Beef". Arrivent ensuite Leela James, Talib Kweli, Slum Village (Elzhi et T3), Jay Dee (Rip). Non, je ne parlerai pas de Dead Prez.
Ô grande surprise, on retrouve CL Smooth sur trois sons: "It's a love thing" avec Denosh, sur "Fly till i die" et sur "Appreciate".
Dans l'ensemble, "SS2" est un album assez contrasté de part les choix des feats. On a du lourd d'un côté et des m****s de l'autre. Achat indispensable tout de même.
Pete Rock - Soul survivor 2
1 - Truth is F. Black Ice
2 - We good - F. Kardinal Offishall
3 - Just do it F. Pharoahe Monch
4 - Give it to ya'll F. Little Brother
5 - It's the postaboy F. Postaboy
6 - It's a love thing F. Cl Smooth & Denosh
7 - One mc one dj F. Skillz
8 - Beef F. Krumsnatcha
9 - No tears F. Leela James
10 - Head rush F. Rza & Gza
11 - Fly 'till I die F. Talib Kweli & Cl Smooth
12 - Warzone F. Dead Prez
13 - Da Villa F. Slum Village
14 - Niggaz know F. Jay Dee
15 - Appreciate F. Cl Smooth
La même année sort "My own worst enemy" sur le label "Fat Beats", album où Pete tient le rôle principal avec une autre légende vivante du HipHop, Edo G. Sans être une grosse tuerie, cet album est juste, un ton ambitieux mais on apprécie les performances au niveau prod et lyrics. Edo G, on présente pas, c'est comme si on demandait qui était Clarence Seedorf à un amateur de football. On a comme invités sur cette galette Diamond D, Jaysaun, Masta Ace et Krumbsnatcha.
"Boston" et "Stop dat" sont mes préférées. Loin d'être une révolution, mais un achat sympathique.
Edo G & Pete Rock - My own worst enemy
1 - Boston
2 - Just call my name F. Jaysaun
3 - Voices
4 - School'em
5 -Streets is callin' F. Diamond D & Jaysaunn
6 - Pay the price F. Jaysaunn
7 - Wishing F. Masta Ace
8 - Right now ! F. Pete Rock
9 - Stop dat F. Krumbsnatcha & Jaysaunn
10 - Revolution
En 2005 sort chez BBE "The Surviving elements from Soul Surivor". Les sons non retenus pour l'album "Soul Survivor 2 sessions". Je vous invite à aller consulter ceci HH instrumental
2008 sonne le retour du Pete avec "NY's finest": titre assez contestable car on y retrouve quand même des mecs douteux comme Jim Jones, Papoose, Doo Wop... Enfn bref, je vais même pas en parler de ces dégueulasses (sachant toutefois que le son sur lequel Jim Jones pose est... comment dire:... hhhmm... superbe). Ici encore, nous sommes en terrain conquit, cependant niveau productions on peut sentir quelques sonorités 'brillantes'. Qu'à cela ne tienne on replonge tout de suite dans l'ambiance Soul Brother "Bring yall back" avec Little Brother, "The Pj's" sur lequel Raekwon et Masta killa explosent littéralement le micro, "Questions" avec Royal Flush, "The Best secret" avec les anciens "Lords of the underground" pour ne citer qu'eux.
Au final on obtient un album très cohérent, toujours dans la même veine Pete Rockiènne mais... un petit quelque chose qui change quand on regarde un plus en arrière dans la discographie du natif du Vermont.
Pete Rock - Ny's finest
1 - Pete intro
2 - We roll F. Jim Jones & Max B
3 - 'Till I retire
4 - 914 F. Styles P & Sheek louch
5 - Questions F. Royal Flush
6 - Best believe F. Redman & LD
7 - Ready fe war F. Chip Fu & Renee Neufville
8 - Don't be mad
9 - Bring ya'll back F. Little Brother
10 - The Best secret F. The Lords of the underground
11 - That's what I am F. Rell
12 - The Pj's F. Chief Raekwon & Masta Killa
13 - Made man F. Tarrey Torae
14 - Let's go F. Doo Wop
15 - Comprehend F. Papoose
Voilà voilà les amis molos et les amies molettes, 'The Chocolate boy wonder' est un grand bonhomme, loin, très loin de la médiatisation de types comme 50 Cent son Gay Unit, Jay Z, Nas ou même Busta Rhymes, mais où l'on parle de lui, on y parle toujours avec respect.
Pete Rock, c'est aussi "The World is yours" sur l'excellentissime "Illmatic" de Nas, "Lemme find out" sur le superbe "Ventilation" de Phife Dawg, des prods pour De La Soul, Rakim, Mick Jagger, Large Professor, The Lost Boyz et pleins d'autres.
Faites-vous plaisir ;)
vendredi 20 juin 2008
J 88 - The Best kept secret...
Nous sommes en an de grâce 2000 sous ce étrange nom se cache nos amis de Detroit, les "Slum Village". Alors, allez savoir pourquoi "J 88", toujours est-il qu'à l'heure où je vous écris ces lignes, je n'ai pas la moindre idée du pourquoi la bande à Jay Dee eut choisi cette dénomination pour ce petit vrai/faux album, vrai/faux maxi. Quoiqu'en y réfléchissant, il me semble avoir lu quelque chose à ce sujet il y a fort longtemps.
((Si je n'fais pas le flemmard, je vous recherchai tout ceci... hhmm... pas gagné))
Donc, l'hypothétique suite du magistral "Fantastic vol. 2" se nomme "The Best kept secret"; il nous propose une petite intro live gentiment appelée "From Detroit with Love", qui enchaîne magnifiquement sur "The Look of Love Pt. 1". C'est d'ailleurs sur petit morceau de choix que l'on va s'attarder.
Je ne vais pas faire le chien fou, je vous donne quand même la tracklist complète:
J88 - The Best kept secret
1 - From Detroit with Love
2 - The Look of Love Pt. 1
3 - Get it together
4 - Stupid lies
5 - The Things you do
6 - Keep it on
7 - The Look of Love Pt. 2
8 - Get it together (Madlib remix)
9 - The Things you do (Madlib remix)
10 - Get it together (IG Culture basement jerks mix*)
Donc comme je disais un peu plus haut, plus un gros maxi qu'un petit album; car si vous avez acheter la réédition de ou "Fantastic vol. 1" (ou "Fantastic" pour les puristes ou les plus suceurs d'entres nous), eh bien, vous y trouverez donc, "Keep it on" et "The Look of Love" également présentes. Bizarre tout ça. Avec le recul que l'on a, ça tombe assez sous le sens, vu que l'on sait que "Fantastic vol. 1" n'a vu le jour (commercialement parlant) qu'il y a 2 ou 3 ans. En effet, il était prévu pour 1998, d'ailleurs, si l'on fait attention, sur le covers arrière de "Fantastic vol. 2" vous trouverez la date de sortie officielle de l'album, donc, 2000, mais également 1998. Ahlàlà, quel micmac...
Enfin bref, voilà quelques infos de jeunes fanatiques bonnes à savoir quand on va chez le disquaire. Mais revenons sur "Best kept secret" et plus particulièrement à "The Look of Love".
Produite par Jay Dee, performée par Baatin et T3, ça change pas. Qu'on me traite encore de simple d'esprit, mais ce sons fait parti de ceux qui me font le plus voyager: une boucle qui tourne sur 2 ou 4 temps, un petit beat bien sympathique et un magnifique riff de guitare bien nostalgique le tout saupoudrée d'une petite ligne de basse et... et ben voilà quoi.
À la limite, cette track est même plus triste que nostalgique, mais bon.
Concernant les paroles, ça parle amour hein, d'où le titre: d'ailleurs, je vous les passe pour que vous puissiez tirez l'intégralité du pouvoir envoutant de la chose.
Une fois encore je dirais que c'est Baatin qui s'en tire le mieux: j'ai toujours dis, même du vivant de Jay Dee, que pour moi Baatin était l'élément qui faisait que Slum Village assurait vraiment. Malgré que Dilla soit un producteur de dingue et que T3 soit l'un des meilleurs mc en activité. Baatin, c'est fou, surprenant, c'est technique, ça frôle le génie et c'est bourré de talent.
Ajouter à cela une présence scénique non-négligeable, vous obtenez un artiste très talentueux.
Ça ne l'a pas empêché de faire jeté comme un malpropre pour cause(s) de schizophrénie...
T3 est aussi très en forme montre qu'il est très à l'aise avec les assonances, les figures de style et tout le patatsoin technique lié à la prise de mic.
Voilà la petite track que je voulais partager avec vous: "The Look of Love" est pour moi l'une des meilleures du groupe sous l'ère Jay Dee et l'une des meilleures du groupe, tout court.
Bonne écoute et excellent week-end: je pense qu'il y aura autre chose au téléchargement en cette fin de semaine car je taf sur un p'tit Pete Rock pour Lundi... Vous m'en direz des nouvelles.
Bye ;)
Bande de p'tits fanatiques, voilà les paroles de "The Look of Love"
"What is the look of
It got somethin to do with umm
Bein a man and handlin your biz
What love got to do with it
Ask S.V. it's all bullshit
You know what love is
Say it with me one time - you know what love is
Be on some love shit - you know what love is
S.V. on some love shit - you know what love is
And to the bitches that love dick, and masturbate
No need for that, I get down for rap
Say word {*scratched: "Word"*}
Take it back, take take it back
What is the look of
It got somethin to do with umm
Bein a man and handlin your biz
What love got to do with it
Ask S.V. it's all bullshit
You know what love is
Say it with me one time - you know what love is
You know what love is
You know what love is
(Baatin)
The motorbot, hasn't been slept on for a long time
It's time for me to put my mack down
But in the meantime...
Let me tell you 'bout a bitch named...
The woman looked so good she make you masturbate
Come into my life, let me show you how I operate
My name is Rassur, but you can call me, a gigolo
My teacher name is... yup yup, you know how we roll
I had a lot of shit to do, back in her astral
(Baatin nigga come back to earth) What can I do for you
Back in this bitch, comin through with my new suit
Nigga lookin fly, cause you know we got a lot of loot
When I'm on the mic, a nigga throw down his blunt
Just to hear what we say, up in this bitch
You know what love is
Say it with me now - you know what love is
What is the look of
It got somethin to do with umm
Bein a man and handlin your biz
What love got to do with it
Ask S.V. it's all bullshit
You know what love is
(T3)
T3 is on the love tip y'all (you know what love is)
Yo the S is on some love tip (you know what love is)
T3 is on some love tip (you know what love is)
She said "I wanna be down with the S"
I said "Certainly let me taste your splendorness"
Bustin a Virgo, you were scandalous
Your fragrance got me losin consciousness
Your stance got me unbuckling my fucking pants
Spending, clams to finance on the two dollar romance
To do dick, to the tip, get a lick
Tell a bitch, the S is the shit, so eat a dick
You need to, you need to just give me your clit
As I get nasty like an old porno flick
Oral sex, got me caught up in the {?} bliss
T-Cedric, as I drop this dick between her tits
Yessssss... (you know what love is)
(Say it with me one now - you know what love is)
(You know what love is)
What is the look of
It got somethin to do with umm
Bein a man and handlin your biz
What love got to do with it
Ask S.V. it's all bullshit
You know what love is
Say it with me - you know what love is
Uh-huh, uh-huh, you know what love is
You know what love is
You know what love is"
mercredi 18 juin 2008
Large Professor - Ijuswannachill
Un grand classique.
Merci Milt Jackson...
lundi 16 juin 2008
Soirée à venir...
Le Samedi 21 Juin, se produira au Batofar une légende vivante du HipHop: j'ai nommé Large "Xtra P" Professor; il sera accompagné pour l'occasion d'Evil Dee, illustre dj/producteur du crew Da Beatminerz.
La place est à 11,70euros, donc autant vous qu'à ce prix là, c'est cadeau !!!
J'y serai bien entendu.
C'est donc l'occasion de découvrir ou REdécouvrir ce grand bonhomme sans qui nous n'aurions peut-être pas connu Nas (Ui ui).
Large Pro - The Lp
1 - Listen (Blast)
2 - One plus one
3 - hard
4 - Spacey
5 - For my people
6 - Dancing girl
7 - Hungry
8 - Get off that bullshit
9 - Funky 2 listen 2
10 - Have fun
11 - Ijustwannachill
12 - The Mad scientist
Large Pro - 1st class
1 - Intro
2 - 'Bout that time
3 - Ultimate
4 - Brand new
5 - Stay chisel F. Q Tip
6 - Akinyele
7 - In the sun F. Nas
8 - Born to ball
9 - Kool
10 - The Man
11 - Large Pro
12 - Alive in stereo
13 - Blaze rhymez 2
14 - On
15 - HipHop
16 - Radioactive
Large pro - Beatz vol. 1
1 - Wins tons
2 - Open
3 - The Skip D dip
4 - Pun tres leches
5 - Heyyy mannnnn !
6 _ Flushing Queens day
7 - Train P
8 - Tribe Called Quest
9 - Wit the disco strut
10 - Out all night
11 - Dream child
12 - Love wit' u
13 - Still hangin' out
14 - Secret agent
15 - The Break
16 - Good guy bad luck
jeudi 12 juin 2008
Democrates D - Le crime
Bien avant Lunatic, Démocrates D s'essaya à la thématique du crime. Exercice de style réussi.
mercredi 11 juin 2008
Time bomb - Les bidons veulent le guidon
Ça vous dit du bon Rap à l'ancienne ???
Libellés :
Booba,
Lunatic,
Oxmo Puccino,
Rap Français,
Time Bomb
lundi 9 juin 2008
Jodeci - The Show, The After-Party, The Hotel
Tout d’abord, une rapide bio:
Jodeci, c’est Mr Dalvin, son frère DeVante, K-Ci et son frère Jojo (Rien à voir avec Mickael Jordan), c’est aussi 3 albums élevés au rang de classics ,Forever my lady en 91, Diary of a bad man en 93 et bien sûr The Show, The After-Party, The Hotel en 95.
C’est d’ailleurs sur ce dernier que je vais m’attarder. Le groupe se sépare en 96.
Alors là, j’vous vois venir : « ouais Jyuza, qu’est-ce que tu nous saoules avec ton album d’RnB tout mielleux… Arrête de jouer le lover blablabla » et là, je vous arrête : Jodeci, n’était un groupe comme les autres, et pour cause. Donc, The Show, The After-Party, The Hotel que je vais simplifier comme ceci SAPH, est un album divisé en trois parties.
Mais la vraie particularité réside dans le fait que chaque chanson à droit à son interlude/outro/introduction, ce qui fait qu’on a l’impression de suivre un film : le film de Jodeci. Donc, 22 pistes (toutes réalisées par DeVante et Mister Dalvin), 11 interludes, 11 chansons.
Côté prod, il n’est pas usurpé de dire SAPH est l’un des meilleurs albums de NewJack Swing et d’RnB des années 90. De jolies rythmiques, de somptueuses sirènes rappelant celles untilisées côté West Coast, des mélodies mélodieuses (oui mes ami(e)s, des mélodies mélodieuses :p).
Cet album commence donc par… ‘The Show’: nous avons le droit à des pistes rythmées et dansantes, sur lesquelles K-Ci, Jojo et Dalvin donnent le ton (Bring on da funk, Fun 2nite et S-More). Ensuite, ‘The After-Party’, là, l’ambiance se tamise, on est déjà plus cool, c’est petit comité avec le mythique ‘Get on up’et le superbe ‘Can we flo ?’ (gros classique). À noter aussi que les interludes sont de magnifiques liens entre les chansons, pour nous autres auditeurs.
Ensuite, arrive le moment de ‘The Hotel’ : ici, l’air est saturé, plus personne dans les couloirs et pour cause, nos amis sont en bonne compagnie dans leurs chambres. Ça commence avec ‘Let’s do it all’ : ses lyrics sexuellement explosives ont en fait tourner de l’œil plus d’un et plus d’une. ‘Pump it back’, alors là, tout est dans le titre, après une intro des plus communicatives, on est obligatoirement sous le charme des chœurs de Rolita et de la voix de K-Ci. S’enchaine alors ‘Freak n’ you’ qui restera LE morceau de Jodeci. ‘Time & place’ et sa ligne de basse incroyable, sur laquelle flotte le bruit des vagues. Et enfin ‘Good luv’, en acoustique : pour prouver que les voix sont authentiques.
Bref, cet album est PARFAIT, couronné par une tournée à travers les States où le groupe à fait salle comble à chaque représentation.
Mais alors, qu’est-ce qui a fait le succès de ce groupe ??? J’ai pas la réponse, mais j’ai ma p’tite théorie: à l’époque, comme groupes du même genre on a New Edition (Bobby Brown), BlackStreet (Teddy Riley) et les Boys II Men. Tous les « concurrents » de Jodeci étaient des chanteurs politiquement corrects alors que ces derniers avaient des textes d’amoureux, oui, mais qui avaient pour but l’acte sexuel. Jodeci a plus ou moins fait son fond de commerce grâce à des textes relativement explicites : servis avec des voix exceptionnelles sur des instrus magnifiques. Voilà ce qui selon moi a fait pencher la balance.
Il y a eu et il y a encore pas mal de chanteurs RnB, mais Jodeci reste à jamais dans les mémoires. En 96 Jodeci se sépare : K-Ci et Jojo entament une carrière solo, DeVante s’installe en tant que producteur indépendant, de même que son frère Dalvin.
Des bruits de couloirs courent comme quoi, plus de 10 ans après, le groupe pourrait se reformer… JUST WAIT & SEE…
Jodeci, c’est Mr Dalvin, son frère DeVante, K-Ci et son frère Jojo (Rien à voir avec Mickael Jordan), c’est aussi 3 albums élevés au rang de classics ,Forever my lady en 91, Diary of a bad man en 93 et bien sûr The Show, The After-Party, The Hotel en 95.
C’est d’ailleurs sur ce dernier que je vais m’attarder. Le groupe se sépare en 96.
Alors là, j’vous vois venir : « ouais Jyuza, qu’est-ce que tu nous saoules avec ton album d’RnB tout mielleux… Arrête de jouer le lover blablabla » et là, je vous arrête : Jodeci, n’était un groupe comme les autres, et pour cause. Donc, The Show, The After-Party, The Hotel que je vais simplifier comme ceci SAPH, est un album divisé en trois parties.
Mais la vraie particularité réside dans le fait que chaque chanson à droit à son interlude/outro/introduction, ce qui fait qu’on a l’impression de suivre un film : le film de Jodeci. Donc, 22 pistes (toutes réalisées par DeVante et Mister Dalvin), 11 interludes, 11 chansons.
Côté prod, il n’est pas usurpé de dire SAPH est l’un des meilleurs albums de NewJack Swing et d’RnB des années 90. De jolies rythmiques, de somptueuses sirènes rappelant celles untilisées côté West Coast, des mélodies mélodieuses (oui mes ami(e)s, des mélodies mélodieuses :p).
Cet album commence donc par… ‘The Show’: nous avons le droit à des pistes rythmées et dansantes, sur lesquelles K-Ci, Jojo et Dalvin donnent le ton (Bring on da funk, Fun 2nite et S-More). Ensuite, ‘The After-Party’, là, l’ambiance se tamise, on est déjà plus cool, c’est petit comité avec le mythique ‘Get on up’et le superbe ‘Can we flo ?’ (gros classique). À noter aussi que les interludes sont de magnifiques liens entre les chansons, pour nous autres auditeurs.
Ensuite, arrive le moment de ‘The Hotel’ : ici, l’air est saturé, plus personne dans les couloirs et pour cause, nos amis sont en bonne compagnie dans leurs chambres. Ça commence avec ‘Let’s do it all’ : ses lyrics sexuellement explosives ont en fait tourner de l’œil plus d’un et plus d’une. ‘Pump it back’, alors là, tout est dans le titre, après une intro des plus communicatives, on est obligatoirement sous le charme des chœurs de Rolita et de la voix de K-Ci. S’enchaine alors ‘Freak n’ you’ qui restera LE morceau de Jodeci. ‘Time & place’ et sa ligne de basse incroyable, sur laquelle flotte le bruit des vagues. Et enfin ‘Good luv’, en acoustique : pour prouver que les voix sont authentiques.
Bref, cet album est PARFAIT, couronné par une tournée à travers les States où le groupe à fait salle comble à chaque représentation.
Mais alors, qu’est-ce qui a fait le succès de ce groupe ??? J’ai pas la réponse, mais j’ai ma p’tite théorie: à l’époque, comme groupes du même genre on a New Edition (Bobby Brown), BlackStreet (Teddy Riley) et les Boys II Men. Tous les « concurrents » de Jodeci étaient des chanteurs politiquement corrects alors que ces derniers avaient des textes d’amoureux, oui, mais qui avaient pour but l’acte sexuel. Jodeci a plus ou moins fait son fond de commerce grâce à des textes relativement explicites : servis avec des voix exceptionnelles sur des instrus magnifiques. Voilà ce qui selon moi a fait pencher la balance.
Il y a eu et il y a encore pas mal de chanteurs RnB, mais Jodeci reste à jamais dans les mémoires. En 96 Jodeci se sépare : K-Ci et Jojo entament une carrière solo, DeVante s’installe en tant que producteur indépendant, de même que son frère Dalvin.
Des bruits de couloirs courent comme quoi, plus de 10 ans après, le groupe pourrait se reformer… JUST WAIT & SEE…
Quelques liens utiles :
-www.onlygroove.com/article/58.html
Leur album suprême:
1 - The Show
2 - Bring on da' Funk
3 - Room 723
4 - Fun 2 nite
5 - Room 577
6 - S more
7 - The After-Party
8 - Get On Up
9 - Room 499
10 - Can we flo ?
11 - Zipper
12 - Let's do it all
13 - P.I.B. 4 play
14 - Pump it back
15 - D.J. Don Jeremy
16 - Freek 'n you
17 - Room 454: De Vante's "Inhermission"
18 - Time & place
19 - Fallin'
20 - Love u 4 life
21 - 4 u
22 - Good luv
jeudi 5 juin 2008
"All my children"...
... ou Pops qui nous rend visite sur "HipHop Hourra": qui nous rend visite mais, bien malgré lui je devrais dire. Lonnie Lynn "Pops" pour ceux qui ne connaitraient pas est le père de Common Sense; Il est parmis nous aujourd'hui car on a décidé de vous offrir la merveilleuse track "Pops Rap III... All my children" presente sur le l'album classique de son fils "Like water for chocolate".
Aujourd'hui donc, pas de chronique d'album(s), pas d'album à télécharger, pas d'interview mais juste cette petite chanson que vous apprécierez: "Pops Rap III... All my children".
Produite par Karriem Riggins, je pense qu'elle vient admirablement conclure l'album de Common: autant par le fond que par la forme. De toute façon, avec pour base musicale "Water no get enemy" de Fela Kuti, comment ne pourrait-on pas succomber ???
Et dans le fond... eh bien des paroles magnifiques et lourdes de sens. Je ne vais pas m'attarder plus longtemps, je vous laisse les paroles, pour que vous vous fassiez votre propre jugement.
Bon week-end à tous, peace...
" Hey, hey old bean
And you to baby sweetness
Yeah, this is Pops, and I'm back in the studio
And I didn't have to break in this time
I'm back as a special guest by special request
And I want to thank my son for loaning me this microphone once again
They may have to wrassle to get it back
You know, as a result of my son Common touring the world
Pops has acquired a wonderful extended family
From around the globe
he has returned with positive messages to my earlobes
From all my children From Mexico, Brazil, Italy, Japan
And of course in the motherland
Even in the orient, they know what I meant
Nanaan, tanaan, tinaan, hanchinaan
So I didn't come in here to give any shouts out
I came to give praise and honor and to identify my children
Who've been saying and doing the right things
You know they sat on those nines of 1999
and kept them from turning upside down
And teaching the babies
to love, to be able to give love
And to enter the new century with their own prophecy
The century of amends
You see I deal with the premise that all children are ours
And that we all travel the same path
It's just that we don't get there at the same time
(See you next lifetime) See you next lifetime
And to my children running around here
talking about how nice is they ice
that they've already paid for twice
What karat is they gold
that was yours before you were done in the hole
Or that crew from 1629, buy some land
Think agriculture; beat that neighborhood
which you claim you love so dear
Are you mankind or what kind of a man?
See, Pops is straight out of the garden
from when the world was starting brand new,
Hip Hop, Hip Hop, the language of the underground railroad
In it's purest form
Yeah true hip hop is just like the Underground Railroad
If the message is not for you
It can sit on your nose and your brain remain froze
So when you see me traveling on a spiritual high
I'm flying high with Cee-Lo
Or maybe watching my long's heart dancing to a De La flow
Everybody knows there's no fruit on the tree with The Roots
And Black Star said we are what we are
The Knowledge Of Self Determination
And my little homie KG
Up there in Minnesota milking 10000 lakes
Keep the heat on em', we got to be kind to the growing mind
So if your heart is real
You will hear Big Will and Ms. Lauryn Hill
If your love is true, you will hear Badu-ism
And you can't go right until you go left
and get some ingredients from the music chef Jazzy Jeff
Children, I've traveled this globe
north to south, east to west
And whenever my soul appears lost
I turn to the musical stylings of a Tribe Called Quest
Okay, we ready to get out of here
We ready to take it home now
Just so everybody knows
When Pops get ready to say something good
I mean when it's time for me to lay it on the wood
And it ain't no time for no shecky shecky
That's when I turn to a Black Girl Named Betty
Y'all looking for the only truth and it doesn't even exist
I just come to give love and peace and honor to all my children"
Canada représente !!!
"Canada représente", alors je sais que par ce titre quelque peu étrange vous êtes en train de vous dire que je vais parler du Roi Heenok, hein ??? Eh bien pas du tout ! Au Canada il y a de très bons vrais artistes: malheureusement, on en entend trop peu parler chez nous. À Toronto on trouve des gars comme Moka Only par exemple, les mecs de K-Os aussi. Du côté de Montréal, bon euh... je connais pas grand chose mais quelques petits projets d'un mec comme Yvon Krevé ne m'ont pas déplus.
Enfin bref, c'est du le côté de Montréal que je vais m'attarder: je viens de découvrir Elaquent, jeune producteur dans le bon délire. Inutile de vous dire que son travail se situe clairement sur la voie de types comme Large Pro, Pete Rock, Moar...
C'est propre, frais mais pas forcement original car sa manière de taffer reste la même que celle que l'on connait.
Trois petits albums sont disponibles au téléchargement: 2 d'instrus et un autres avec Bhon, rappeur très talentueux.
Bonne écoute ;)
Elaquent - In colour (Dirty loops)
1 - Hidden agenda ( White)
2 - Out of the loop
3 - Mezzo forte (Green)
4 - Moonglow ( Brown)
5 - The Other side (Black)
6 - Testify (Gold)
7 - Dilla-Quent (Tan)
8 - A tour of Paris (Indigo)
9 - Sci-fi (Silver)
10 - Eargasm for Zera (Orange)
11 - Atlantis (Blue)
12 - Catching some zees (Yellow)
13 - I got love F. Introspect & Mr. Blue
Elaquent - In colour vol. 2 (Dirtier loops)
1 - Velocity (Beige)
2 - Northern lights (Celadon)
3 - Trip to Versailles (Viridian)
4 - Nature sounds (Lavender)
5 - Learned a lesson (Persian indigo)
6 - Latina chicks (Saffron)
7 - Rye & coke (jet black)
8 - Exhale (Vermillon)
9 - Qing Dynasti (Copper)
10 - Bedrrom eyes (venetian red)
11 - Chasing Amy (Cosmic latte)
12 - One for blue (Cerulean)
13 - The Sega continues (Navy blue)
14 - Space & time (Pewter)
15 - Walk with me F. Spoon (Black & White)
Bhon & Elaquent - Self I am
1 - Self I am intro F. Ashez The Poet
2 - Self I am
3 - Test one
4 - Raise up F. Rice The Sound Transmitter
5 - Someway, somehow
6 - Ode to the populus
7 - Speech
8 - Shoutro interlude
9 - Brushin' it off
10 - Worldwide F. One of Audio Ink & Solar C of Gill Breathin'
11 - One hit wonder F. Shuanise
12 - Steady travellin'
13 - You know what its about
14 Luv'
15 - Test two
mardi 3 juin 2008
HipHop pour la bonne cause: 2ième partie !
Chères amies, chers amis, après avoir reçu dans nos locaux, bien que virtuels, Karakt-r Xplicit, nous avons l'immense honneur de recevoir aujourd'hui Moar.
Moar, MoMo pour les intimes ou encore MoLar pour les plus farceurs langues de vipère d'entres; nous fait partie des activistes qui arrivent aujourd'hui à maturité; musicalement, d'abord mais indéniablement humainement.* *(Je dis ça, mais je ne le connais pas personnellement, simplement, le peu de temps passé à palabrer avec lui indique une ouverture d'esprit que seule la maturité confère).
En pleine période "chaude", il a bien voulu répondre à nos questions.
-Jyuza pour HipHop Hourra: Moar, tout d'abord merci d'avoir répondu à l'invit', ça fait vraiment plaisir.
Moar: C'est moi, le plaisir est partagé.
-Alors peux-tu te présenter, parler de ta découverte du mouvement, ton parcours dans les grandes lignes...
Moar, activiste HipHop, je découvre le HH en 1982 par le break dance; je regardais aussi Hip à chopper présentée par Sydney. En 86, je prends réellement conscience que je veux vivre le HipHop après avoir entendu les Beastie Boys (énorme claque). Je defonce aussi quelques murs fin 80, je prends le micro pour les premières fois aux alentours de 93 et 96 sonne le debut de mon vœu de produire de la musique. Voilà, le tout jusqu'à 2008 et, c'est pas fini...
-Question que l'on a dû te poser mille et une fois, mais quels sont les artistes (même si je m'en doute un peu) qui t'ont inspirés et motivés à entrer dans le biz ?
Slick Rick, Public Enemy, A Tribe Called Quest, Large Professor donc Main Source, No.I D : à l'époque j’achetais tous les disques qui sortaient; car il n'y avait pas grand chose. Sans oublier NWA, Dré, Marley Marl, GangStarr, y'en a eu pleins...
-La réussite d'un mec comme Mc Solaar a t-elle été déterminante pour toi: en sens que, est-ce que ça t'a poussé à taffer mieux et bien ??
Pas la réussite: c’est surtout le talent que pouvait avoir Claude Mc. Cela m'a plus mis en tête de travailler encore et encore toujours être créatif, ne pas fléchir devant l'effort pour arriver à un résultat.
-Travail qui paie aujourd'hui, t'inquiète pas. Sinon, quel regard portes-tu sur l’évolution du mouvement, disons de 85 à 95 ? (D'abord au States et ensuite chez nous)
Les States ont toujours eu l’avance. Que ce soit au niveau des sons qu'en technique de flow etc. Jam Master Jay, Primo qui surenchérissaient d'ingéniosité à chaque album. Les Furious Five, Reverend Run, KRS One, Guru, Rakim, Method Man et beaucoup d'autres: à chaque nouvelle tête on a eu un mc talentueux. Après, il a une grosse accélération: Dre qui s'émancipe d'NWA en créant les prémisses de ce qui sera le G Funk, les Fushnikens. La technique commence vraiment a prendre de l'ampleur. Surtout, les producteurs et maisons de disque se rendent comptent qu’il y a de l’argent. Que le HipHop est une source d'enrichissement pas seulement culturel mais aussi financier.
-En France ?
Les français suivaient. Musicalement, faut vraiment noter une avancée vers 92/93. Car avant les studios étaient tenus par des requins. Donc, forcement dès que l'un d'entres nous avait l'argent pour l'achat du matos, ben on partageait. Preuve de ces grandes avancées, "Paris sous les bombes" sorti en 95 produit par Dj Clyde. Même si un groupe comme Assassin, dès debut 90 a toujours été avant-gardiste avec les prods de Doctor L et justement Clyde; fallait ajouter à cela des morceaux aux textes dénonciateurs. -De 95 à aujourd’hui.
Aïe... Là je dirais que le cross-over : rnb/rap nique tout. Depuis qu'on est passé de la New Jack ou New Jack Swing à la petite soupe qui nous submerge. Même s'il y a des choses vraiment innovantes du côté des personnes comme J Rawls, Count Bass D et bien d'autres.
-Donc plus évolution ou régression, pour toi ?
Y’a du savoir faire, c'est indéniable. Même dans la merde il y a "du" quelque chose. Simplement du côté du public, donc des gens comme vous et moi d'ailleurs, on achète plus autant qu’avant. On achète plus à l’aveuglette. On prend du temps pour ne pas se faire avoir. Chose que l'on ne faisait pas il y a 15 ans ou plus.
-Tu penses que c'était prévisible ? Oui, depuis le moment où le Rap tourne en radio… Les maisons de disques font qu'il a un matraquage pour tel ou tel artiste, mais bon. Le pire de toute façon sont les suiveurs: ceux qui se disent "allez on fait un truc HH pour nous montrer. Comme en France nous avons notre période productions violon, celle synthés: les mecs se prennent pour des Mozart. Je regrette l’époque Jeru, Wu Tang, Démocrates D ou on savait encore créer des albums à ambiance.
-Tu penses pas justement que si ça continue, on cours vers une forme d'élitisme ?
Non, il faut éduquer les gens. Il y a de la Musique populaire de qualité. Il faut montrer que l'on fait de la musique pour faire apprécier la musique: il faut fédérer. Le Rap ne fédère plus. Ajoute à cela de moins en moins d'unité au sein même du mouvement. Plus d'entraide. Il est maintenant rare de trouver des mecs à l'ancienne comme Kohndo, par exemple. Des mecs qui veulent s'investir, mais pas simplement pour eux, mais pour la promotion de l'Art.
-La banalisation de l'électronique, de l'informatique a aussi sa part responsabilité, non ? Je veux dire, moi par exemple, j'ai un ordi, Reason et ça y est quoi: je me prends pas pour fat Jon, mais je pourrais si j'étais plus fou que je ne le suis me bombarder producteur... Non, je trouve pas. C'est même un plus. Personnellement, ça m’oblige à être meilleure. Le fait que le matériel soit plus à porter de main(s) génère des mecs moyens, au dessus et bien sûr d'autres en dessous. -La pseudo-crise du skeud... L’industrie prend un coup dans l’aile: mais là aussi, ça m’oblige à être meilleur. Essayer de nouvelles techniques choses, de nouvelles techniques de prod, faire des erreurs aussi: de manière à ne pas les reproduire. J'écoute beaucoup de musique, de tout type et ne me fixe pas de barrières pour faire en sorte d'essayer de faire évoluer la musique.
-À quand Moar faisant du 'Dirty south' ? Si j’arrive à faire ce que je veux avec, pourquoi pas ? Si moyen d’incorporer un synthétiseur south, pourquoi pas. DeadPrez a réussi à le faire sur "HipHop".
-Tu suis attentivement l'actualité musicale ?
Pas de télé, pas de radio... À l’époque d MTV, quand ça voulait encore dire quelque chose, vers 92, je regardais beaucoup les clips. Sur M6 aussi un peu plus tard avec les "Dj d'une nuit", "Best of Groove" d'Oliver Cachin.
-Ouais, j'ai encore toutes mes k7... Sinon, tu jettes un œil du côté de ceux qui mouvement l'actu en France ?
Connaîs pas le Booba, Sinik, Rohff.
-Dj Mehdi ?
Non plus, il joue sur hype parisienne que personne ne calcule trop. Je fais plus attention à des mecs comme Madjir, Rocé, Kohndo: des mecs qui ont un message et qui savent réellement se faire entendre. L’important est et reste le texte.
-Et au niveau ricain ?
Raashan Ahmad, Kero One, J. Rawls, People Under the Stairs, Kan kick Dj Mistu, LMNO & Kev Brown...
-Aaaaaah, magnifique transition car c'est justement sur ce dernier que je vais t'attaquer: j'ai pu lire récemment "(...) Moar est le Kev Brown français (...)": réaction ?
Moar, Kev’ Brown français.... hhhmm, je sais pas qui a dit ça. Mais nous n'avons vraiment pas la même façon de taffer, la même approche de la chose. J’ai un son plus bostonien (rires), mais la comparaison me fait plaisir. Pas mal inspiré de Pete Rock époque InI.
-Un peu de Jay dee ?
J'ai adoré la période Pharcyde, The Ummah, mais je n'ai plus été aussi séduit par la suite. Je trouve que ça a manqué de fraicheur.
-Ton dernier coup de pied au cul reçu ? Sa Ra Créative Partner, pour la cohérence dans le disque innovant. Du Herbie Hankock en version Rap avec le côté avant-gardiste.
-Tes prochains projets, qu'est-ce que tu mijotes ?
Un maxi avec Rashan Ahmad qui sort début juin. Un petit quelque chose avec une rappeuse new-yorkaise et un album avec mon père musicien jazz: un album entièrement instrumental entre père et fils. Je taf actuellement sur un titre avec Kero One. Projet innovant, affaire à suivre.
-T'as jamais été tenté de suivre la facilité ? Non, à la limite je préfère faire de la musique pour la télé genre générique d'émissions ou de pubs mais pas cracher à la gueule du Rap en faisant du n'importe quoi.
-Tu peux nous parler un peu de l'album ?
L'intro, clin d’œil à No.I D et Martin Luther King: idéaliste dans la démarche, album à l’esprit idéal. Album Jazzy, dans le fond comme dans la forme. Avec des textes poignants et à la fois percutants. Le tout servit sur des sons travaillés et justes. "De la musique, tout simple" dixit Olivier Cachin.
-Tu avais une idée précise des featurings ?
Je voulais inviter des potes, que des passionnés Madjir, Kohndo, Dj Suspect, Alex', Tonton Daz...
-C'est toi à la prod de A à Z...
Oui, mais les scratchs signés de Dj Kozi, Dj Suspect, Dj Kane.
-Y'a des personnes qui tu aurais voulu inviter ?Oui, 20Syl, entre presque voisins (les deux compères étant originaires de Nantes ndlr) mais il finissait son album. Vu que j'ai vraiment voulu prendre mon temps, ne pas hâter les choses. Par exemple, le morceau "Accroché au son" avec Alexy et Siegfried a été créé en 1 an.
-Ce perfectionnisme ce retrouve bien dans des tracks comme "On mérite mieux" et "On court". D'ailleurs, je te remercie de m'avoir fais découvrir MadJir.
MadJir, c'est un ancien et un grand bonhomme, très talentueux.
-Des chances d'avoir plus tard un album Moar/MadJir ?
Oui peut-être mais ce n'est pas en projet. Pas pour l'instant.
-Dommage. Ben écoute mister, moi ça me va. Je te remercie vraiment d'être passer par ici et te souhaite pleins de bonnes choses pour l'avenir.
C'est moi, merci de m'avoir invité.
-Une dédicasse à passer ?
Dédicasses à Trad Vibe records, aux mecs qui achètent des vynils, aux mecs qui achètent des skeuds, les indés, aux activistes, aux mecs qui respectent le HipHop et bien sûr 'Hiphop Hourra'. Peace
Enjoy ;)
Moar, MoMo pour les intimes ou encore MoLar pour les plus farceurs langues de vipère d'entres; nous fait partie des activistes qui arrivent aujourd'hui à maturité; musicalement, d'abord mais indéniablement humainement.* *(Je dis ça, mais je ne le connais pas personnellement, simplement, le peu de temps passé à palabrer avec lui indique une ouverture d'esprit que seule la maturité confère).
En pleine période "chaude", il a bien voulu répondre à nos questions.
-Jyuza pour HipHop Hourra: Moar, tout d'abord merci d'avoir répondu à l'invit', ça fait vraiment plaisir.
Moar: C'est moi, le plaisir est partagé.
-Alors peux-tu te présenter, parler de ta découverte du mouvement, ton parcours dans les grandes lignes...
Moar, activiste HipHop, je découvre le HH en 1982 par le break dance; je regardais aussi Hip à chopper présentée par Sydney. En 86, je prends réellement conscience que je veux vivre le HipHop après avoir entendu les Beastie Boys (énorme claque). Je defonce aussi quelques murs fin 80, je prends le micro pour les premières fois aux alentours de 93 et 96 sonne le debut de mon vœu de produire de la musique. Voilà, le tout jusqu'à 2008 et, c'est pas fini...
-Question que l'on a dû te poser mille et une fois, mais quels sont les artistes (même si je m'en doute un peu) qui t'ont inspirés et motivés à entrer dans le biz ?
Slick Rick, Public Enemy, A Tribe Called Quest, Large Professor donc Main Source, No.I D : à l'époque j’achetais tous les disques qui sortaient; car il n'y avait pas grand chose. Sans oublier NWA, Dré, Marley Marl, GangStarr, y'en a eu pleins...
-La réussite d'un mec comme Mc Solaar a t-elle été déterminante pour toi: en sens que, est-ce que ça t'a poussé à taffer mieux et bien ??
Pas la réussite: c’est surtout le talent que pouvait avoir Claude Mc. Cela m'a plus mis en tête de travailler encore et encore toujours être créatif, ne pas fléchir devant l'effort pour arriver à un résultat.
-Travail qui paie aujourd'hui, t'inquiète pas. Sinon, quel regard portes-tu sur l’évolution du mouvement, disons de 85 à 95 ? (D'abord au States et ensuite chez nous)
Les States ont toujours eu l’avance. Que ce soit au niveau des sons qu'en technique de flow etc. Jam Master Jay, Primo qui surenchérissaient d'ingéniosité à chaque album. Les Furious Five, Reverend Run, KRS One, Guru, Rakim, Method Man et beaucoup d'autres: à chaque nouvelle tête on a eu un mc talentueux. Après, il a une grosse accélération: Dre qui s'émancipe d'NWA en créant les prémisses de ce qui sera le G Funk, les Fushnikens. La technique commence vraiment a prendre de l'ampleur. Surtout, les producteurs et maisons de disque se rendent comptent qu’il y a de l’argent. Que le HipHop est une source d'enrichissement pas seulement culturel mais aussi financier.
-En France ?
Les français suivaient. Musicalement, faut vraiment noter une avancée vers 92/93. Car avant les studios étaient tenus par des requins. Donc, forcement dès que l'un d'entres nous avait l'argent pour l'achat du matos, ben on partageait. Preuve de ces grandes avancées, "Paris sous les bombes" sorti en 95 produit par Dj Clyde. Même si un groupe comme Assassin, dès debut 90 a toujours été avant-gardiste avec les prods de Doctor L et justement Clyde; fallait ajouter à cela des morceaux aux textes dénonciateurs. -De 95 à aujourd’hui.
Aïe... Là je dirais que le cross-over : rnb/rap nique tout. Depuis qu'on est passé de la New Jack ou New Jack Swing à la petite soupe qui nous submerge. Même s'il y a des choses vraiment innovantes du côté des personnes comme J Rawls, Count Bass D et bien d'autres.
-Donc plus évolution ou régression, pour toi ?
Y’a du savoir faire, c'est indéniable. Même dans la merde il y a "du" quelque chose. Simplement du côté du public, donc des gens comme vous et moi d'ailleurs, on achète plus autant qu’avant. On achète plus à l’aveuglette. On prend du temps pour ne pas se faire avoir. Chose que l'on ne faisait pas il y a 15 ans ou plus.
-Tu penses que c'était prévisible ? Oui, depuis le moment où le Rap tourne en radio… Les maisons de disques font qu'il a un matraquage pour tel ou tel artiste, mais bon. Le pire de toute façon sont les suiveurs: ceux qui se disent "allez on fait un truc HH pour nous montrer. Comme en France nous avons notre période productions violon, celle synthés: les mecs se prennent pour des Mozart. Je regrette l’époque Jeru, Wu Tang, Démocrates D ou on savait encore créer des albums à ambiance.
-Tu penses pas justement que si ça continue, on cours vers une forme d'élitisme ?
Non, il faut éduquer les gens. Il y a de la Musique populaire de qualité. Il faut montrer que l'on fait de la musique pour faire apprécier la musique: il faut fédérer. Le Rap ne fédère plus. Ajoute à cela de moins en moins d'unité au sein même du mouvement. Plus d'entraide. Il est maintenant rare de trouver des mecs à l'ancienne comme Kohndo, par exemple. Des mecs qui veulent s'investir, mais pas simplement pour eux, mais pour la promotion de l'Art.
-La banalisation de l'électronique, de l'informatique a aussi sa part responsabilité, non ? Je veux dire, moi par exemple, j'ai un ordi, Reason et ça y est quoi: je me prends pas pour fat Jon, mais je pourrais si j'étais plus fou que je ne le suis me bombarder producteur... Non, je trouve pas. C'est même un plus. Personnellement, ça m’oblige à être meilleure. Le fait que le matériel soit plus à porter de main(s) génère des mecs moyens, au dessus et bien sûr d'autres en dessous. -La pseudo-crise du skeud... L’industrie prend un coup dans l’aile: mais là aussi, ça m’oblige à être meilleur. Essayer de nouvelles techniques choses, de nouvelles techniques de prod, faire des erreurs aussi: de manière à ne pas les reproduire. J'écoute beaucoup de musique, de tout type et ne me fixe pas de barrières pour faire en sorte d'essayer de faire évoluer la musique.
-À quand Moar faisant du 'Dirty south' ? Si j’arrive à faire ce que je veux avec, pourquoi pas ? Si moyen d’incorporer un synthétiseur south, pourquoi pas. DeadPrez a réussi à le faire sur "HipHop".
-Tu suis attentivement l'actualité musicale ?
Pas de télé, pas de radio... À l’époque d MTV, quand ça voulait encore dire quelque chose, vers 92, je regardais beaucoup les clips. Sur M6 aussi un peu plus tard avec les "Dj d'une nuit", "Best of Groove" d'Oliver Cachin.
-Ouais, j'ai encore toutes mes k7... Sinon, tu jettes un œil du côté de ceux qui mouvement l'actu en France ?
Connaîs pas le Booba, Sinik, Rohff.
-Dj Mehdi ?
Non plus, il joue sur hype parisienne que personne ne calcule trop. Je fais plus attention à des mecs comme Madjir, Rocé, Kohndo: des mecs qui ont un message et qui savent réellement se faire entendre. L’important est et reste le texte.
-Et au niveau ricain ?
Raashan Ahmad, Kero One, J. Rawls, People Under the Stairs, Kan kick Dj Mistu, LMNO & Kev Brown...
-Aaaaaah, magnifique transition car c'est justement sur ce dernier que je vais t'attaquer: j'ai pu lire récemment "(...) Moar est le Kev Brown français (...)": réaction ?
Moar, Kev’ Brown français.... hhhmm, je sais pas qui a dit ça. Mais nous n'avons vraiment pas la même façon de taffer, la même approche de la chose. J’ai un son plus bostonien (rires), mais la comparaison me fait plaisir. Pas mal inspiré de Pete Rock époque InI.
-Un peu de Jay dee ?
J'ai adoré la période Pharcyde, The Ummah, mais je n'ai plus été aussi séduit par la suite. Je trouve que ça a manqué de fraicheur.
-Ton dernier coup de pied au cul reçu ? Sa Ra Créative Partner, pour la cohérence dans le disque innovant. Du Herbie Hankock en version Rap avec le côté avant-gardiste.
-Tes prochains projets, qu'est-ce que tu mijotes ?
Un maxi avec Rashan Ahmad qui sort début juin. Un petit quelque chose avec une rappeuse new-yorkaise et un album avec mon père musicien jazz: un album entièrement instrumental entre père et fils. Je taf actuellement sur un titre avec Kero One. Projet innovant, affaire à suivre.
-T'as jamais été tenté de suivre la facilité ? Non, à la limite je préfère faire de la musique pour la télé genre générique d'émissions ou de pubs mais pas cracher à la gueule du Rap en faisant du n'importe quoi.
-Tu peux nous parler un peu de l'album ?
L'intro, clin d’œil à No.I D et Martin Luther King: idéaliste dans la démarche, album à l’esprit idéal. Album Jazzy, dans le fond comme dans la forme. Avec des textes poignants et à la fois percutants. Le tout servit sur des sons travaillés et justes. "De la musique, tout simple" dixit Olivier Cachin.
-Tu avais une idée précise des featurings ?
Je voulais inviter des potes, que des passionnés Madjir, Kohndo, Dj Suspect, Alex', Tonton Daz...
-C'est toi à la prod de A à Z...
Oui, mais les scratchs signés de Dj Kozi, Dj Suspect, Dj Kane.
-Y'a des personnes qui tu aurais voulu inviter ?Oui, 20Syl, entre presque voisins (les deux compères étant originaires de Nantes ndlr) mais il finissait son album. Vu que j'ai vraiment voulu prendre mon temps, ne pas hâter les choses. Par exemple, le morceau "Accroché au son" avec Alexy et Siegfried a été créé en 1 an.
-Ce perfectionnisme ce retrouve bien dans des tracks comme "On mérite mieux" et "On court". D'ailleurs, je te remercie de m'avoir fais découvrir MadJir.
MadJir, c'est un ancien et un grand bonhomme, très talentueux.
-Des chances d'avoir plus tard un album Moar/MadJir ?
Oui peut-être mais ce n'est pas en projet. Pas pour l'instant.
-Dommage. Ben écoute mister, moi ça me va. Je te remercie vraiment d'être passer par ici et te souhaite pleins de bonnes choses pour l'avenir.
C'est moi, merci de m'avoir invité.
-Une dédicasse à passer ?
Dédicasses à Trad Vibe records, aux mecs qui achètent des vynils, aux mecs qui achètent des skeuds, les indés, aux activistes, aux mecs qui respectent le HipHop et bien sûr 'Hiphop Hourra'. Peace
Enjoy ;)
dimanche 1 juin 2008
Note interne...
Jeunes gens, d'après les récentes statistiques de Philippe Doucet (pour ceux qui suivent le foot sur C+), la fréquentation du blog a doublée. Vous devez donc être à... aller quoi... je dirais 4 peut-être 5 petits fous qui perdez du temps à lire mes bêtises musicales. Je vous en remercie, bien sûr.
Ainsi, sachez que je suis bien entendu à votre entière disposition quand certains liens meurent ou quand vous n'arrivez pas à trouvez les albums chroniqués ici.
À tous, que le HipHop soit avec vous.
Jyuza
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