En ces temps troublés où, au sein de sa communauté, le HipHop doit faire face à des hordes de soit disant "activistes", HipHopHourra fait front et continu de partager haut et fort le très célèbre mais maintenant oublié "Peace, Unity & Having Fun".
Bienvenue sur HIPHOPHOURRA :)
Hello les gens ! Je voulais vous faire part de ce petit projet bien sympathique : The Penguin Jazz EP, ou l'association du rappeur J'Von (perso je ne le connaissais pas) et du beatmaker Ackryte, bien apprécié ici à 3H.
Non seulement le MC en question honore le mic comme il se doit, mais les productions réussies d'Ackryte lui vont comme un gant. Celles-ci sont assez jazzy tout en étant très contemporaines dans le style...
Je ne sais pas si ce duo est aussi grandiose que Madvillain ou DangerDoom, comme nous le suggère le texte d'introduction de leur projet, mais il mérite qu'on s'y attarde.
Le tout est disponible en streaming et en téléchargement gratuit via la bannière Bandcamp ci-dessous.
Genre: Future Beats, Experimental Hip-Hop, Dub, Dub-Step 22 Tracks c'est quoi ? Une radio en ligne basée sur les conseils d'experts en musique, ce service de
streaming de pointe est le moyen le plus simple pour découvrir de
nouveaux genres, artistes et morceaux centrés sur les villes d'Amsterdam, Paris, Bruxelles et Londres. Cette sorte de "label" qui n'en est pas un balance un premier pavé dans la marre avec une compilation de haute volée fourni par les "experts" ollandais, parmi lesquels vous retrouverez Full Crate, FS Green, Sotu the Traveller, Koen, et surtout plein d'autres de jeunes producteurs inconnus mais non moins délicieux. L'ambiance est avant-gardiste et foutrement Deep, un régal. Le téléchargement est gratuit sous réserve d'avoir un compte Facebook ou Twitter. N'hésitez pas! Roaster:
Vincent-Paolo “Grey Goose”
Oby Nine “Sound Waves”
Bootycall “Darlin”
Krampfhaft / Presk “Hyperdreaming (Presk Remix)
Sir OJ “I Love My Name”
Bosboe “Wess Side Ryder VIP”
FS Green “Watrasei”
Full Crate “Dancing in The Douche”
DOK “Shake & Bake”
Halp “Chop Chop”
Julien Mier “The Storm Whispered Rusty Memories”
Änimal “When She Appears”
Booddha “Pearls”
Koen “1022″
Last Mood “Windshield”
Malin Genie “Ksis”
Faber “Goldmarie”
Sotu The Traveller “Twelve”
Subp Yao “I Want You”
Fedbymachines “A Thousand Streets”
Arts The Beatdoctor “IL404″
Kami Kapnobatal “That Awful Day Will Surely Come” Download with a Tweet or a Facebook post
Extrait du premier album de Boogie Down Productions, sorti en 1987. KRS-One au mic, DJ Scott La Rock on the beat, et quel beat ! Le morceau porte bien son nom : typique du style de l'époque avec un sample imparable d'AC/DC.
Grosse mode du moment, le Trap Music, qui fait ravage notamment dans le sud des USA, est présenté comme la nouvelle dubstep. En gros un cousin de la Dirty South et du Crunk, mais avec beaucoup moins de lyrics.
Si on devait dire de quel bois est fait le Trap, on pourrait dire assez simplement:
un tier de Hip-Hop, un tier de Dubstep, et un tier de dub.
Sur 3H on essaye d'être polyalents et de traiter tous les courants qui se rattachent de près ou de loin au Hip-Hop, j'essaierai donc dorénavant de vous faire découvrir quelques sons bien entêtants estampillés Trap.
On commence donc avec Enron Hubbard, en provenance de Minneapolis, et son EP eponyme.
Voilà une sortie des plus intéressantes pour ceux qui aiment se plonger dans des sonorités atmosphériques et planantes. Le producteur Ukrainien mêle des samples Soulful avec des percussions, et d'agréables touches de synthé, le tout pouvant se résumer à de "l'ambiant bass" diablement agréable à écouter.
Un univers a découvrir gratuitement qui plus est, que demander de plus ?
Allez allez, on reprend les mêmes et on recommence: puisque Nicolay était au centre de toute l'attention du blog la semaine dernière, j'suis allé récupérer un joli sample qu'il a utilisé dans son 'City lights vol. 1.5' pour la track 'There's no guarantee'.
On retrouve à l'origine un habitué des sampler/samplé, à savoir Peabo Bryson qui, en 1983 nous balance à la face... 'There's no guarantee', tirée de l'album 'I'm in love'.
La jolie histoire de Nicolay commence à peu près de la même que la notre ici sur HipHop Hourra: à savoir, ce n'est ni plus ni moins grâce à internet qu'il est devenu (aussi vite) le talentueux et respecté producteur qu'il est aujourd'hui.
En effet c'est sur le forum d' 'OkPlayer' qu'il converse un soir avec Phonte (ex Little Brother), qu'il décide de lui envoyer un set d'instrus et, voilà comment est né le 'Foreign exchange project'.
Mais avant ça, le Nico a quand même quelques faits d'armes locaux et surtout, est l'un des fers de lance de ce que l'on peut appeler la 'Révolution Orange': rappelez-vous, il y a 5/6 ans, le monde du HipHop a 'découvert' qu'aux Pays Bas, on pratiquait aussi le HipHop et, de fort belle manière avec des beatmakers de talent comme Full Crate ou encore Sotu The Traveler.
L'explosion intervient néanmoins en 2004 avec la sortie du superbe 'Connected': après 2 ans de messages, d'aller-retour États-Unis/Pays Bas, l'album arrive déboule avec perte et fracas dans les bacs; on n'oubliera pas de dire que cet album est labellisé BBE et est aussi disponible dans sa version instrumentale.
'Connected', c'est un vent de fraicheur dans le monde du beatmaking, une approche différente de thématiques maintes et maintes entendues et la présence à ce moment précis de l'Histoire du HipHop de protagonistes qui seraient voués à exploser: Nicolay (bien sûr), Phonte, mais aussi ses 2 compères de Little Brother 9th Wonder et Big Pooh, Oddisee, Ken Starr, Yazarah, Darien Brockington, Von Sees et on peut presque dire tous les p'tits fous du label ABB Records dont Joe Scudda.
C'est une fête à laquelle tout le monde est convié, où se mêle Groove, Electro, Rap et Soul le tout, dans une géniale alternance.
Ravi d'entendre ou de découvrir Phonte rapper sur des sons autres que ceux de 9th Wonder, featé avec des Mc inconnus (pour l'époque) et bien sûr débiter des superbes lyrics sur des instrus de qualités dosées.
Le thème récurant de l'album est l'amour: l'amour entre 2 jeunes gens, l'amour de la musique, l'amour des potes (sans ambiguïté StOof): ce lien fort qui fait que l'on est connecté aux autres, à tous...
La version cd indique 14 tracks au tracklisting, mais vous en trouverez 3 de plus; en effet, sont présentes le jolie remix de 'Be alright' et deux bonus.
Dans la foulée et toujours sur BBE, Nic sort le premier 'City lights' (1.5 dans sa version définitive) en fin d'année 2005.
20 plages d'instrumentales dans la parfaite lignée de son travail vu sur 'Connected'.
On y retrouve la même fraicheur mais surtout ce vœu de proposer des ambiances plus aériennes avec 'Indian summer' ou 'Hey !'.
Une parfaite galette pour ceux qui ont apprécié les sorties 'beat generation' du label BBE.
Peu ou pas de déchets sur cet album, des ambiances sont bien sûr moins au niveau de certaines mais toutes s'enchainent sans accrocs jusqu'à la dernière piste.
Par la suite, le Batave a multiplié les collaborations jusqu'à obtenir une confortable assisse dans le monde fermé des producteurs. Moment qu'il choisi alors pour sortir 'Here' 2006 sur BBE) qui est son véritable album solo. J'entends par là vrai album de prodo où il invite toute sorte d'artistes.
Relativement court avec ses 11 pistes, il s'avère être un album solide sans véritable(s) artifice(s): comme si ici, Nicolay se contentait de nous montrer se qu'il savait déjà faire avec peut-être une différence de poids, l’utilisation de samples un peu plus grillés.
On reste ici encore dans le domaine du partage et de l'amour.
2008 sonne le retour du projet Foreign Exchange: 'Leave it all behind' est attendu un peu comme le messie par une grande partie de la communauté du HipHop.
Et, la première semaine de sa sortie va en laisser plus d'un sur le carreau: car, Phonte, ici, ne rappe plus ou alors très peu... comptez 1 couplet rappé, le reste que du chant. Cela a évidemment déçu bon nombre de gens mais il en résulte (pour moi) l'un des plus belles sorties de l'année 2008 et peut-être même, de ce décade.
La thématique: l'Amour ! oui oui, encore. Nicolay semble mettre énormément de lui même dans ses compositions, c'est ça même qui contribue à ne pas désacralisé le fait de parler d'amour dans la musique et surtout de ne pas rendre ceci vaseux ou terne dans le Rap/HipHop.
Dès 'Daykeeper', nous savons que nous allons en eaux douces: le duo prend résolument une trajectoire NuSoul pour coller plus avec leur aspirations.
'Leave it all behind' prend alors des allants de 'code de vie à 2', avec des sons comme 'Take of the blues' ou 'All or nothing'.
Des instrumentales fraiches, composées toujours avec autant d'attention sur lesquelles Darrien Brockington, Yazarah et Musinah font des merveilles.
Seule ombre au tableau, il semble que cet amour puisse mourir*, comme il est tristement chanté dans 'Valediction', mais je n'en dis pas plus: aller écouter l'album.
Nicolay sort en 2009 le deuxième volet de sa série 'City lights', avec le volet 'Shibuya'. Je reviendrai plus longuement sur cet album car, à l'époque je n'ai pas vraiment apprécié, mais après une récente écoute, je l'ai trouvé magnifique: vous aurez donc une relecture de cet album très bientôt ;).
Et puis pour ceux qui comme moi ne savaient pas qu'un troisième volume du Foreign Exchange Project était disponible, oui oui, 'Authenticty' sorti en 2010: sachez que je viens de l'acheter, je l'écoute, je le digère et j'en fais une review très très bientôt (édit de 2017, la review n'est toujours pas faite... Désolé ^^).
Allez, profitons du quatrième volet de 'Musique classique' pour présenter un original de Dibia$e: Don Blackman qui, en 1982 sort 'Blackman', album aux élans de Funk et Rhythm 'n' Blues servi par un lead vocal et des cœurs d'une justesse incroyable.
Bien sûr, je vous entend dire tous à l'unisson 'Jay Dee l'a aussi samplé': d'accord.
Qui pourra me donner le nom de la track de Dibia$e qui utilise 'Since you've been away since so long' ??
Et hop, c'est parti pour le quatrième volet de nos musiques classiques, autrement dit les artistes Hip Hop et leurs albums qu'il faut avoir écoutés en raison de leur qualité. Désolé pour le retard, tout d'abord... Et aujourd'hui l'objet de notre attention sera Dibiase, également connu sous le nom de Dibia$e ou Mr. Dibia$e.
Ce beatmaker a ceci d'intéressant qu'il est très influencé par J Dilla (vous me direz, si c'était le seul...) mais aussi par les sons 8 bit de nos bonnes vieilles consoles NES et Cie. Cela donne un mélange détonnant et assez burné, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte... Même si on ne peut pas le réduire uniquement à ce style bien entendu.
Je voudrais commencer par l'album qui a mis plus ou moins tout le monde d'accord. Machines Hate Me est sorti en 2010.
Dès les premières secondes, les sons 8 bit se font entendre; accompagnés d'une rythmique bouillante. Les moments les plus réussis dans ce style sont SkullCrack, qui sample Guilty Simpson pour ce qui ressemble à une B.O. d'un jeu GameBoy dont l'histoire se passerait dans le hood; et Renegade Slap (collab avec l'ami Devonwho), ou quand Mario et Luigi consomment les champignons du Royaume de Peach. Le reste de l'album est différent... Et parfois, et c'est là que le bât blesse, il semble y avoir quelques fillers : Lumberjack est par exemple assez ennuyeux comme morceau.
C'est pourquoi il est conseillé de jeter une oreille (et même les deux) à l'album Looney Goons de 2012.
Celui-ci est, à mon sens, plus constant dans la qualité même si il contient moins de coups d'éclat que Machines.... Je pense que pas mal de gens vous auraient conseillé son Sound Palace, mais personnellement celui-ci me procure plus de plaisir : je le trouve dans un délire assez gangsta-8 bit à la SkullCrack, très grimey et électronique... tout en étant homogène. Un morceau comme CatchinFades, ça déchire, comme je disais quand j'étais (plus) jeune. Bref, un album fun et rugueux, comme son titre le laisse entendre.
Enfin, je voudrais revenir sur un projet un peu oublié du père Dibiase : le EP Up The Joystick de 2007, par lequel il s'est fait connaître.
Tout simplement parce qu'il y sample Mario Bros, Tetris, Castlevania et Megaman (entre autres) de fort belle manière... et n'oublie pas d'inviter quelques MC's. Le tout est de plus disponible gratuitement. Détail amusant : ce projet est un EP mais est aussi long que les albums officiels qu'il fera par la suite !
'En vente ici', 'disponible chez...', à une époque où le Dieu Internet ne dictait pas encore nos habitudes de consommateurs, ces deux phrases accrocheuses, bah on ne les connaissait que trop.
Aujourd'hui, bon, le mp3 c'est bien gentil, mais certains d'entre nous se la jouant un peu fétichiste, préfèrent néanmoins avoir le disque (cd ou vinyle) entre les mains; bien sûr, à l'heure du tout numérique (ou presque) et des connections internet à grandes vitesses, on se demande souvent à quoi ça peut servir de garder des disques, véritables nids à poussières et surtout très gloutons en terme de place.
De plus, on ne peut le nier, l'aspect monétaire joue aussi un rôle prépondérant: nous avons d'un côté juste à payer une connexion au net et presque (toute) la musique est disponible en un clique. De l'autre, on continue d'acheter en magasin des maxi, Lp et/ou cd plein pot et ce, parfois jusqu'à 30euros. Le choix est vite quand même...
Il reste quand même grâce à internet, quelques petites astuces pour continuer d'acheter des disques sans véritablement se ruiner; je parle bien sûr pour une consommation telle que la notre, où s'acheter 50euros de disques est un trou conséquent dans le budget.
Je tiens avant tout à dire que ces 2/3 techniques de conso, qui n'en sont pas vraiment d'ailleurs, ne s'adressent pas forcément aux Dj et Beatmakers.
Il y a tout d'abord quelques bonnes adresses à connaitre, si l'on achète en ligne:
-AMAZON.FR et AMAZON.CO.UK ! L'un des leaders des transactions en ligne est aussi l'un des meilleurs disquaires sur le marché: vous pourrez y trouver des classiques tel que 'Labcabincalifornia' des Phärcyde, acheté 17euros frais de port compris, le tout arrivé sans accroc(s) dans la boîtes aux lettres ou des nouveautés comme 'Alone' de Karriem Riggins acheté pour 15euros fdp compris (fdp pour frais de port et non fils de p*te).
-Ebay.fr, Ebay.com et Ebay.de ! Je vous conseille fortement de jongler entre les 3 versions du site pour trouver les perles rares, toujours à des prix intéressants. Les allemands vendent beaucoup de choses à pas très chèr et sur .com, vous trouvez des vendeurs venant de tous les coins du monde.
-Discogs et Cd&Lp sont des sites dits de 'disquaires', dont tout y est plus professionnel. Toujours bon des les avoir sous coudes, ils proposent des produits de tous types: de tout pété à objets collectors, genre 'Kind of blue' de Miles Davis: je vous laisse comparer les prix ICI et LÀ !
Vous avez après 'HHV.de', 'UndergroundHipHop.com' ou 'JustlikeHipHop.com'; mais personnellement, site à pratiquer en dernierrecours car frais de port légèrement abusés. Bien que 'Justlike' soit basé en France, il reste aussi très chèr donc pas forcement intéressant (à mon avis).
Puis bien sûr il y a toujours le magasin de skeuds du coin: supportez les artistes oui, mais supportez aussi les vendeurs; enfin, ceux qui ne sont pas chers (faut pas déconner non plus).
Voilà grosso-modo la routine que j’exécute quand je cherche à acquérir un disque, si vous avez d'autres adresses, n'hésitez pas à les donner ;)